Le massacre de Batak fait référence au massacre de Bulgares dans la ville de Batak par des troupes irrégulières de l’Empire ottoman en 1876 au début de l’insurrection d’avril. Le nombre de victimes est estimé à - , selon les sources. Insurrection bulgare d'avril 1876 Batak joua un rôle important pendant l’insurrection. La ville proclama son indépendance quelques semaines après le soulèvement. Pendant neuf jours, les autorités du Comité révolutionnaire la dirigèrent. Le pouvoir turc réagit : , surtout des Pomaques (Bulgares musulmans) commandés par Ahmet Aga de , se dirigèrent vers Batak. À cette époque, les Pomaques faisaient partie du Milliyet musulman, le groupe privilégié de l’Empire ottoman, tandis que les chrétiens étaient des sujets de seconde zone. Après une première bataille, les hommes de Batak décidèrent de négocier avec Ahmed Aga. Celui-ci leur promit le retrait de ses troupes à la condition que les Batakis soient désarmés. Mais dès que les Batakis déposèrent les armes, les Bachi-Bouzouks attaquèrent la population sans défense. La plupart des victimes furent décapitées. Selon la plupart des sources, furent massacrées à Batak même. Selon le rapport d'Eugene Schuyler, publié dans le Daily News, le nombre total de victimes de l’Insurrection d’Avril s’élève à au moins exécutées en plus de situés dans trois districts brulés. Selon Donald Quataert, environ furent tués par des Bulgares chrétiens tandis que le furent par des Musulmans. Un rapport britannique contemporain mentionne seulement 46 musulmans, des hommes, tués. Schuyler décrit les choses qu’il a vu : Un autre témoin des résultats du Massacre est un journaliste américain : Le commissaire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, Baring décrit les évènements comme « le crime le plus odieux ayant terni l’histoire du siècle ». En octobre, . Baring eut à revenir sur les procédures de la commission turque. Six mois après la fermeture de la commission, la décision d’affirmer que le massacre de Batak est un crime n’avait pas été prise.