Acis et Galatée (en grec ancien ) sont deux amants de la mythologie grecque dont la légende est rapportée par Ovide dans les Métamorphoses (Livre XIII) et dont la première mention se trouve chez Théocrite (Idylle XI intitulée « Le Cyclope »). Acis était un jeune berger de Sicile, fils du dieu Pan et de la nymphe Symaethis, et l'amant de Galatée, une des Néréides (nymphe marine), fille de Nérée et de Doris. Mais Acis fut victime de la jalousie du cyclope Polyphème, également amoureux de Galatée mais disqualifié par ses traits monstrueux. Polyphème, ayant surpris les deux amants, arracha un rocher de l'Etna et le précipita sur Acis. Galatée, voyant des filets de sang sourdre sous le rocher, pria les dieux de le changer en un fleuve pour qu'il puisse rejoindre la mer. Cette version fut chantée par Théocrite dans sa onzième Idylle. Une autre version de la légende, où Polyphème séduit finalement Galatée par son talent à jouer de la syrinx, aura moins de succès. La légende d'Acis et Galatée a plus tard inspiré nombre d'artistes . Raphaël, Le Triomphe de Galatée, huile sur toile (1511). Nicolas Poussin, Acis et Galatée, peinture sur toile (vers 1628). Jean-François Perrier, Acis et Galatée se dérobant au regard de Polyphème, huile sur toile (vers 1645-1650). Claude Lorrain, Acis et Galatée, huile sur toile (1657). Luca Giordano, Acis et Galatée, huile sur toile (1685). Charles de La Fosse, Acis et Galatée, huile sur toile (vers 1690), interprétée en gravure par Edme Jeaurat. Nicolas Bertin, Acis et Galatée, huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Carcassonne. Pompeo Batoni, Acis et Galatée, huile sur toile (1761), Stockholm, Nationalmuseum. Antoine-Jean Gros, Acis et Galatée, huile sur toile (1833). Édouard Zier, Acis et Galathée se cachant de Polyphème, huile sur toile (1877). Maurice Denis, Galatée ou la poursuite, peinture sur toile (1908). Ker-Xavier Roussel, Polyphème, Acis et Galatée (1910). Odilon Redon, Le Cyclope, huile sur toile (1914). Fichier:Poussin - Acis et Galatée - National Gallery Dublin.