Concept

Arsenal de l'aéronautique

L'Arsenal de l'aéronautique (initialement Arsenal du matériel aérien et SFECMAS : Société française d’étude et de construction de matériels aéronautiques spéciaux en 1952) est un constructeur aéronautique public français disparu. thumb|Planeur S.A. 104 Émouchet au de Wiener Neustadt (Autriche). Entre la création du ministère de l'Air le et la décision prise le de créer une Armée de l’Air indépendante, quelques hommes politiques français et quelques militaires concernés prirent conscience du retard pris par l’industrie aéronautique française dans de nombreux domaines face à des pays comme la Grande-Bretagne, l’Italie et même l’Allemagne, dont on commençait à découvrir les nouvelles productions. Rapporteur du premier budget de l’Air, voté le , le député socialiste Pierre Renaudel proposa la création d’un établissement d’État, doté de moyens industriels, pour étudier de nouvelles techniques et développer du matériel moderne destiné à l'armée française. Placé sous la tutelle de la Direction technique et industrielle (DTI) du ministère de l’Air et disposant d’un bureau d'études, de machines-outils, d'ateliers de fabrication et de moyens d'essais, l'Arsenal du matériel aérien fut constitué fin 1934. Son bureau d'études fut confié à l’ingénieur général de l’air Marius Vernisse. La loi du portant nationalisation de l’industrie aéronautique française permettra à l’Arsenal de l’aéronautique de s’installer dans des hangars récemment construits par Louis Breguet à Villacoublay. L’arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936 et la nationalisation de l’industrie aéronautique modifia légèrement les missions de l’établissement de Villacoublay, rebaptisé Arsenal de l’aéronautique à la suite d'un décret du . Il doit permettre : aux ingénieurs d'État d'obtenir les compétences nécessaires pour calculer les prix de revient exacts du matériel aéronautique, donc de mieux utiliser les fonds publics ; d'étudier, sans souci de rentabilité, des projets ne débouchant pas nécessairement sur des fabrications de série ou « sensibles » ; de former les ingénieurs d'État aux techniques de pointe.

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