Concept

Expérience de Fizeau

On désigne sous le nom d'expérience de Fizeau l'une des trois expériences mémorables destinées à mesurer la vitesse de la lumière. Sans autre précision, elle désigne la première, effectuée en 1849 par le physicien français Hippolyte Fizeau, et qui donne la première mesure terrestre de la vitesse de la lumière. Il utilise pour cela son appareil, appelé l'appareil de Fizeau et la méthode dite de la roue dentée. Le principe de l'expérience est le suivant : la roue dentée Z ("Zahnrad" en allemand) est mise en rotation, la source lumineuse L ("Licht") est réfléchie par un premier miroir semi-transparent S1 (Spiegel 1), franchit une échancrure de la roue, parcourt la distance d (Δs sur le schéma), se réfléchit sur un miroir lointain S2, parcourt à nouveau la distance d, et arrive à nouveau sur la roue dentée. Mais celle-ci, entre-temps, a légèrement tourné : la lumière réfléchie peut tomber sur une dent et donc être bloquée, ou passer par une échancrure suivante. En mesurant le temps t qu'il a fallu à la roue pour devenir bloquante, à partir de sa vitesse de rotation (mesurée par l'appareil), et de la distance parcourue (également connue : 2d), on calcule la vitesse de la lumière c : Fizeau réalise son expérience en 1849, entre Montmartre et le clocheton de la maison de villégiature de son père à Suresnes, sur le bas des coteaux du mont Valérien, ces deux points étant distants d'exactement . La lumière de la lampe passe dans la première lunette et se réfléchit sur un miroir semi-transparent incliné à 45°. Elle passe alors à travers la roue dentée, par une des échancrures, puis part dans l'axe de la seconde lunette située à de là, sur la butte Montmartre. Cette est munie d’un miroir lui permettant de renvoyer la lumière là d'où elle vient, à Suresnes. La lumière est alors récupérée par la première lunette, passe à nouveau à travers la roue dentée, par une des échancrures, traverse le miroir semi-transparent, puis est observée par Fizeau au moyen d'une lunette.

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Velocity-addition formula
In relativistic physics, a velocity-addition formula is an equation that specifies how to combine the velocities of objects in a way that is consistent with the requirement that no object's speed can exceed the speed of light. Such formulas apply to successive Lorentz transformations, so they also relate different frames. Accompanying velocity addition is a kinematic effect known as Thomas precession, whereby successive non-collinear Lorentz boosts become equivalent to the composition of a rotation of the coordinate system and a boost.
Effet Sagnac
On appelle effet Sagnac le décalage temporel de la réception de deux signaux lumineux tournant en sens inverse autour de la circonférence d'un disque en rotation (par rapport à un référentiel inertiel), quand ils sont émis par un émetteur-récepteur fixé sur ce disque. L'effet Sagnac a été découvert par Georges Sagnac en 1913. En physique classique, il est interprétable comme une asymétrie de la vitesse des signaux lumineux par rapport à la circonférence du disque en rotation.
Aether drag hypothesis
In the 19th century, the theory of the luminiferous aether as the hypothetical medium for the propagation of light waves was widely discussed. The aether hypothesis arose because physicists of that era could not conceive of light waves propagating without a physical medium in which to do so. When experiments failed to detect the hypothesized luminiferous aether, physicists conceived explanations, which preserved the hypothetical aether's existence, for the experiments' failure to detect it.
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