Le Droit | EPFL Graph Search

Le Droit is a Canadian French-language daily newspaper, published in Gatineau, Quebec. Initially established and owned by the Missionary Oblates of Mary Immaculate, the paper was published by Martin Cauchon and his company, Capitales Médias, from 2015 - ? when a cooperative was formed by the employees to continue publishing the paper. The newspaper was launched on March 27, 1913 as a tool to condemn Regulation 17, an Ontario law that restricted education in French at that time. Today, it defends federalism in Canada as well as provincial jurisdictions. It is still involved in the protection of francophone rights in Ontario, notably advocating for the survival of the Montfort Hospital during the government of Ontario premier Mike Harris. In the 1960s, Le Droit tried to extend its market into Northeastern Ontario, including the North Bay, Timmins and Sudbury areas, all of which have large francophone populations. However, it quickly abandoned the project due to high costs. Originally published as a broadsheet, it switched to tabloid format in 1988, following an 11-week strike by the pressmen. The newspaper also had a previous strike in 1982. In 2001, Gesca, a subsidiary of Power Corporation owned by Franco-Ontarian Paul Desmarais acquired the paper from Conrad Black's Hollinger, who owned it between 1987 and 2001. In the eighties, it belonged to Montreal-based Jacques Francoeur, the founder of Sunday weekly Dimanche-Matin, who built the Unimedia chain which included Le Soleil (Quebec City) and Le Quotidien (Chicoutimi, now Saguenay). He acquired Le Droit from the Oblates. In 2015, Gesca sold six of its francophone titles, including Le Droit, to Martin Cauchon, a former minister in the Jean Chrétien government. Terms were not disclosed. The publisher since 2007 is Jacques Pronovost. Before him, it was led by Claude Gagnon (2002–2007), Pierre Bergeron (1993–2002), Gilbert Lacasse (1987–1993) and Jean-Robert Bélanger (1953 – 1987).

"A Braccia Aperte". Une passerelle piétonne et une station maritime connectées aux infrastructures du MOSE de l’entrée de la lagune "Bocca Di Lido" à Venise

Matteo Ricchi

Suite aux nombreux dégâts causés par les marées, la commune de Venise a décidé de réagir en lançant un programme de protection et de sauvegarde de sa lagune. Le projet MOSE [MOdulo Sperimentale Elettromeccanico] a été conçu dans le but de protéger la ville des marées hautes. Des portes sous-marines ont été installées aux trois embouchures de la lagune nécessitant des moyens et des infrastructures très importants. L'ampleur des efforts mis en œuvre est particulièrement visible à l'embouchure Bocca di Lido où la construction d'une île artificielle a été nécessaire. Le but de ce projet est d'utiliser ces infrastructures et de s'y accrocher pour nouer un dialogue entre le MOSE et le grand public. L'île servira également d'arrêt pour les bateaux de croisières qui n’ont désormais plus le droit d’entrer dans la lagune. Le premier programme du projet est une passerelle piétonne permettant de lier le Lido à la Punta Sabbioni. Cette passerelle survole toute l'embouchure de la lagune, se développe en pente douce et permet à quiconque de s'y promener. En passant sur l'île, le pont se mue en balcon, sommet d'un grand gradin permettant d'observer le paysage. Ce gradin fonctionne comme une peau que l'on aurait décollée pour permettre aux visiteurs de découvrir les infrastructures du MOSE. Le front du gradin est composé d'une station maritime et autres services destinés aux visiteurs, des bureaux et des laboratoires de l'ISMAR [Istituto delle Scienze Marine] ainsi que de tous les services nécessaires au personnel travaillant sur place.

2018

Les sentinelles de la Sarraz. Des logements adaptés au pied du bourg (Lausanne, VD)

Irene Santis, Aliénor Zaffalon

Quels sont les projets de nos aînés? Quels sont leurs rêves? A un certain âge, il semble que ces questions n'ont plus le droit d'être posées. Pourtant, il n'y a pas de limite d'âge à se projeter, à se réinventer. Nous oublions bien trop souvent que le troisième âge ne se résume pas aux seuls mots de retraite et d'ennui de santé, mais au contraire que ces évènements peuvent être les moteurs d'un nouveau projet de vie, d'un autre mode d'habiter. Et nos aînés sont nombreux à choisir d'être les acteurs de cette troisième période de leur vie. Ils ont laissé derrière eux leurs maisons familiales, périurbaines, ont cherché des logements plus petits, plus pratiques, mieux connectés pour pallier les difficultés du grand âge. Des logements protégés de Renens aux communautés de la ville de Berne, ces formes d'habitats “intermédiaires” sont diverses mais partagent des problématiques communes. Ainsi nourri des témoignages de nos aînés, le projet prend forme à la Sarraz. Renouant avec les anciennes traces de la ville, ce projet d'habitat adapté réanime le profil dansant et le cheminement du mur de fortification. Tandis que sa ligne calme laisse voir les façades anciennes si emblématiques de cette bourgade. Accolé aux flancs du bourg, cet ensemble vient alors étoffer la ville, offrant à nos aînés une maison où ils puissent se sentir libres d'aller et venir, où la petite échelle ainsi que la multiplicité des seuils partagés restent les clés de la convivialité.

2014