La ville de Bad Ischl est une station thermale du Sud de la Haute-Autriche, au centre du Salzkammergut. Bad Ischl se situe dans le Salzkammergut, à d'altitude. La largeur maximale de la commune est de du nord au sud et de d'ouest en est. La superficie totale est de , dont 71,9 % est boisée et 7,9 % cultivée. La commune regroupe les localités suivantes : Ahorn, Bad Ischl, Eck, Haiden, Hinterstein, Jainzen, Kaltenbach, Kößlbach, Kreutern, Lauffen, Lindau, Mitterweißenbach, Perneck, Pfandl, Ramsau, Reiterndorf, Rettenbach, Roith, Steinbruch, Steinfeld et Sulzbach. Des fouilles ont attesté l'occupation du site dès l'âge de La Tène. De 15 à 10 a.C.n., des légions romaines, attirées par les salines, luttèrent pour s'emparer de la région. C'est à cette époque qu'une colonie fut fondée sur le site actuel de la ville de Bad Ischl. Sous la domination romaine, Bad Ischl, Salzbourg et Hallstatt prospérèrent grâce à l'extraction et au commerce du sel. Cette prospérité prit fin avec les invasions germaniques. Vers l'an mil, la contrée, qui faisait alors partie de la Bavière, se releva enfin de ses ruines. La population augmenta rapidement, et l'exploitation des mines de sel fut relancée. Au , la région fut incorporée au domaine des ducs de Babenberg, fondateurs du duché d'Autriche. La ville de Bad Ischl est mentionnée pour la première fois en 1262 sous le nom de Iselen. Quelques décennies plus tard, quand une nouvelle mine de sel fut découverte à Bad Goisern, la question de son exploitation provoqua un conflit ouvert avec l'archevêque Konrad IV de Salzbourg au sujet du monopole du sel. La colère de l'archevêque augmenta encore lorsque l'abbé Heinrich von Admont, un favori des Habsbourg, vint lui aussi ouvrir une mine de sel à Gosau. Renoncer au monopole du sel semblant inimaginable à Konrad IV, il se proclama seul habilité à faire commerce de sel, ce que Albert I, duc d'Autriche, refusa de reconnaître. Ce dernier ordonna d'ailleurs la construction d'ouvrages défensifs dans la région.