Almoravid dynasty | EPFL Graph Search

The Almoravid dynasty (المرابطون) was an imperial Berber Muslim dynasty centered in the territory of present-day Morocco. It established an empire in the 11th century that stretched over the western Maghreb and Al-Andalus, starting in the 1050s and lasting until its fall to the Almohads in 1147. The dynasty emerged from a coalition of the Lamtuna, Gudala, and Massufa, nomadic Berber tribes living in what is now Mauritania and the Western Sahara, traversing the territory between the Draa, the Niger, and the Senegal rivers. During their expansion into the Maghreb, the Almoravids founded the city of Marrakesh as a capital, 1070. The Almoravids were crucial in preventing the fall of Al-Andalus (Muslim rule in Iberia) to the Iberian Christian kingdoms, when they decisively defeated a coalition of the Castilian and Aragonese armies at the Battle of Sagrajas in 1086. This enabled them to control an empire that stretched north to south. Their rulers never claimed the title of caliph and instead took on the title of Amir al-Muslimīn ("Prince of the Muslims") while formally acknowledging the overlordship of the Abbasid Caliphs in Baghdad. However, the rule of the dynasty was relatively short-lived. The Almoravids fell—at the height of their power—when they failed to stop the Masmuda-led rebellion initiated by Ibn Tumart. As a result, their last king Ishaq ibn Ali was killed in Marrakesh in April 1147 by the Almohad Caliphate, which replaced them as a ruling dynasty both in the Maghreb and Al-Andalus. The term "Almoravid" comes from the Arabic "al-Murabit" (المرابط), through the almorávide. The transformation of the b in "al-Murabit" to the v in almorávide is an example of betacism in Spanish. In Arabic, "al-Murabit" literally means "one who is tying" but figuratively means "one who is ready for battle at a fortress". The term is related to the notion of ribat رِباط, a North African frontier monastery-fortress, through the root r-b-t (ربط "rabat": to tie, to unite or رابط "raabat": to encamp).

Pyrénées fécondes. Une bergerie en haute montagne

Dans les Hautes Pyrénées, à quelques 2000 mètres au-dessus de la mer, un immense troupeau de brebis broutent l’herbe verte du printemps. Elles ne sont plus toutes seules: une famille d'ours s’est implantée désormais dans la forêt, non loin de là. Les bergers ont bien l’intention de trouver une manière de faire coexister ensemble le troupeau et les prédateurs. Pour se faire, une ruine monumentale en pierre viendra asseoir le projet: une bergerie pour protéger le troupeau et une fromagerie pour soutenir l’économie pastorale de la région. Livrée au vent qui l'érode, cette ruine est rongée par le temps. Gel et dégel successifs provoquent l’éclatement des pierres. Les arches tombent les unes après les autres. Afin de stopper la dégradation progressive du bâtiment, le projet imagine une grande charpente en bois recouvrant la ruine, comme le ferait une prothèse avec un corps malade. La toiture recoud peu à peu le site. Le bâtiment se fond intimement avec le paysage accidenté. A l’intérieur de la halle, les moutons attendent leur tour pour la traite. Le lait est stocké dans une cuve, thermisé dans un chaudron, égoutté puis pressé pour être formé en fromage. Le lendemain matin, on apporte les meules dans les caves d’affinage en pierre afin qu’elles sèchent durant toute la saison. Les soirs venus, bergers et randonneurs se réunissent sous la couverture oscillante en noisetier. Ils profitent de la chaleur du refuge ou dorment à la belle étoile, abrités des vents.

2020

Sols et paysages. Types de sols, fonctions et usages en Europe moyenne

Claire Guenat, Jean-Michel Gobat

Le paysage est immédiatement visible, le sol, généralement non! Cet ouvrage débute dès lors par ce que l’on aperçoit: le paysage. S’échelonnant de la plaine agricole plus ou moins urbanisée aux marges glaciaires de l’étage alpin, douze paysages sont présen ...

PPUR2019

Métissage urbain. Industrie textile, FabLab et logements aux Charmilles, Genève

La production textile et vestimentaire, dont les coûts de réalisation et les impacts environnementaux sont largement méconnus en Occident, figure parmi les branches industrielles les plus critiques. Cette ignorance est soutenue par la désindustrialisation des centres-villes menant au ralentissement des échanges socio-économiques. Le cas de Genève illustre cette tendance de façon extrême. Toutefois, la transformation prévue d’un ancien site industriel aux Charmilles présente actuellement les atouts indispensables à l’introduction de ce secteur, dans le but d’en augmenter la visibilité et de dynamiser les interactions grâce à une nouvelle mixité urbaine. Puisque l’Etat de Genève impose au propriétaire d’ajouter 150 logements au bâtiment industriel envisagé, le projet propose de respecter cette demande tout en préservant une partie de l’existant. Les structures présentes offrent des espaces adaptés à la production textile ainsi qu’à un FabLab pour la création de vêtements dans un cadre éducatif lié à la HEAD. Des programmes complémentaires relient les entités industrielles et les logements. En réponse à la densité requise, les espaces publics sont créés pour encourager les rencontres des différents acteurs et offrir une vitrine sur la fabrication textile. Ainsi, en alliant diverses activités industrielles, manufacturières et des logements au sein d’un même projet, l’objectif est de relever le potentiel de métissage découlant de la nouvelle industrialisation du XXIe siècle.

2018