La lâcheté désigne de manière générale le manque de fermeté ou le défaut de courage face à une situation, ou un choix, qui peut impliquer un danger physique ou autre. En pratique, la lâcheté d'une personne se matérialise par le refus d'agir dans un sens perçu comme bon, juste ou nécessaire par la culture dans laquelle vit cette personne. Les comportements pouvant être considérés comme lâches sont par exemple le refus de combattre dans le cadre d'un combat supposé juste ou nécessaire (désertion, trahison), le refus de se défendre ou de défendre autrui (non-assistance à personne en danger), ou encore le fait de combattre sans suivre ce qui est perçu comme étant les règles de combat honorable (attaque inégale ou avec des armes inégales), de profiter d'une situation sans assumer les conséquences. La lâcheté en soi n'est pas un délit, mais certains actes considérés comme signe de lâcheté peuvent être considérés comme délictueux ou criminels, telle la non-assistance à personne en danger, la désertion ou le refus de combattre. Au cours de l'Histoire, des hommes ont dû participer à des combats contre leur gré, tels les Malgré-nous, ou dans des conditions effroyables (comme les de l'Armée rouge). Ceux qui ont refusé ces combats ont pu être traités comme des lâches sur le moment, tandis que leurs actes ne tenaient pas nécessairement au manque de courage. Il ne faut pas confondre le lâche avec celui qui se rend à un ennemi plus puissant pour sauver tout un peuple, éventuellement après une bataille : il s'agit alors d'une « reddition réfléchie », comme celle de Vercingétorix. La lâcheté est le fait, selon les cas : de ne pas ou plus participer à un combat juste (qui pourrait par exemple sauver des vies ou une cause), éventuellement pour une raison de profit égoïste (trahison) ; de ne pas combattre à égalité (puissance, nombre...) ; de combattre quelqu'un en position de vulnérabilité ; de ne pas secourir autrui. La lâcheté (par exemple la désertion) n’est en principe pas sanctionnée par le droit pénal civil.