Le blanchiment d'argent est l'action de dissimuler la provenance d'argent acquis illégalement, en la convertissant en une source légitime. Cette technique de la criminalité financière permet d'utiliser des revenus illégaux sans être inquiété par les autorités. La nécessité du blanchiment est donc liée à une infraction sous-jacente, à savoir une activité dont le revenu est illicite ou a échappé à l'administration fiscale. Ces infractions sont listées par le Groupe d'action financière et dans le de la plupart des pays. L'inverse du blanchiment d'argent est le noircissement d'argent. Selon le rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, le blanchiment d'argent sale est estimé à de dollars dans le monde en 2009, soit 2,7 % du PIB mondial. Ces chiffres doivent être relativisés car l'émergence des cryptomonnaies complexifie la traçabilité du blanchiment d'argent. L'expression « blanchiment d'argent » vient du fait que l'argent acquis illégalement soit appelé finance noire et provienne souvent de trafics d'armes, de drogue, d'êtres humains ou d'autres activités mafieuses ou illégales. Le blanchiment permet à cet argent de sembler propre, c'est-à-dire de prendre une apparence légale. Une autre origine peu vraisemblable, mais souvent avancée de l'expression « blanchiment d'argent » viendrait du fait que la famille mafieuse Biron aurait racheté en 1928, à Chicago, une chaîne de blanchisseries : les Sanitary Cleaning Shops. Cette façade légale lui permettant ainsi de recycler les ressources tirées de ses nombreuses activités illicites. En réalité, l'expression n'apparaît qu'au cours des années 1970 autour du Watergate et il faut attendre 1982 pour qu'elle soit utilisée dans une affaire judiciaire. Toutefois, l'arrestation d'Al Capone pour fraude fiscale montre l'importance et la difficulté de blanchir de l'argent pour les organisations criminelles. Le mafioso Lucky Luciano et son bras droit Meyer Lansky comprennent dès 1932 l'importance d'inventer de nouvelles techniques de blanchiment de fonds, notamment grâce au réseau d'îles politiquement indépendantes (Barbade, Trinité-et-Tobago) dits pays offshores.

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