Les relations entre la France et l'Inde sont des relations internationales s'exerçant entre un État du sous-continent indien, la République d'Inde, et un autre principalement européen, la République française. Elles sont structurées par deux ambassades, l'ambassade de France en Inde et l'ambassade d'Inde en France. Depuis 1998, la France et l'Inde sont dans un partenariat stratégique et jouissent d'une relation spéciale. gauche|vignette|150x150px|Drapeau du régiment de la compagnie française des Indes orientales en 1756, pendant la guerre de Sept Ans. L'intérêt français pour le sous-continent indien se manifeste d'abord en 1664, lorsque Colbert crée la Compagnie des indes orientales. Pour un siècle, bénéficiant d'un monopole accordé par la couronne, la Compagnie devient une puissance majeure sur les rives de l'océan Indien, et elle est impliquée dans de nombreuses spéculations boursières. À l'issue de la guerre de Sept Ans (1754-1763), la France doit renoncer à ses possessions en Inde. Elle conserve néanmoins un comptoir commercial à Pondichéry, qui devient par la suite le centre de gravité du rayonnement français en Inde. De cette première période, la France retire un certain intérêt pour la civilisation indienne. On assiste à la naissance de l'indianisme, porté par les recherches d'Étienne Gourmont, chargé par le bibliothécaire du roi d'étudier les connaissances et la philosophie des Indiens par l'intermédiaire de leur littérature. Pour Napoléon Bonaparte et le Directoire, la campagne d'Égypte vise à couper la route des Indes, vitale pour les Britanniques, et elle pourrait à terme permettre d'envahir l'Inde britannique. Au Traité de Paris en 1815, le Royaume-Uni, qui avait mené une guerre d'anéantissement contre la France en Orient, accepte de restituer à la France ses comptoirs en Inde. Du point de vue universitaire, Friedrich Schlegel donne, en 1805 et 1806, des cours à Paris sur l'histoire de l'Inde, qui le fascine. C'est au Collège de France qu'en , la première chaire de sanskrit d'Europe est inaugurée.