Note : Il est vivement conseillé de consulter également les articles suivants : Diaphragme Performances de l'œil Iris et diaphragme Distance orthoscopique Flou, netteté et contraste Profondeur de foyer Profondeur de champ qui forment un ensemble cohérent et sont nécessaires à la compréhension de ce dernier article. Note : Cet article est initialement issu de celui intitulé profondeur de champ qui a fait l'objet d'un découpage pour former ou compléter les articles mentionnés ci-dessus. On appelle profondeur de foyer (à ne pas confondre avec la profondeur de champ) l'intervalle dans lequel doit se trouver le plan d'une pellicule ou d'un capteur pour que l'image d'un point lumineux sur lequel on a fait la mise au point soit considérée comme nette, pour un usage donné. Nous ferons les hypothèses suivantes : l'objectif sera considéré comme une lentille simple (pour une approche plus élaborée, le calcul qui suit serait exactement le même en utilisant non plus le centre optique O de la lentille, mais les points nodaux d'un système centré) ; l'objectif sera considéré comme parfait, capable de donner une image ponctuelle d'un point lumineux (le calcul s'appliquera donc d'autant mieux que l'objectif sera de haute qualité) ; la tache-image limite sera vue, depuis le centre optique O, sous l'angle défini plus haut ; on supposera que les éventuelles opérations ultérieures, comme l'agrandissement sur papier ou la projection, ne provoquent aucune dégradation de l'image. La formule de conjugaison et la formule du grandissement pour une lentille mince s'expriment : et . Elles permettent d'obtenir la distance lentille-image en fonction de la distance focale image : Ces formules sont données ici, comme dans tout le reste de l'article, sous leur forme arithmétique : toutes les distances sont considérées positives, contrairement aux conventions des distances algébriques en usage en optique. Les rayons lumineux issus de P convergent en P' en formant un cône d'autant plus ouvert que le diamètre du diaphragme est important.