vignette|Etendard représentant le chef d'état-major. L’Oberkommando des Heeres (OKH) est le commandement suprême de la Heer, l'armée de terre de la Wehrmacht. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, son rôle consiste principalement à diriger les opérations militaires sur le front de l'Est, les autres théâtres d'opérations ayant été progressivement transférés à la responsabilité de l'Oberkommando der Wehrmacht, plus docile aux ordres de Hitler. Contrairement à pratiquement toutes les autres organisations allemandes de l'époque qui dépendent du gouvernement nazi, l'OKH n'est pas sous le contrôle du NSDAP ou de la SS et, fort des traditions militaires de l'ancien Empire allemand, garde une indépendance relative vis-à-vis des organisations politiques nazies. Lassé des désaccords réguliers qu'il a eus avec l'OKH et qui ont abouti aux échecs militaires de la fin de (principalement la déroute devant Moscou), Hitler occupe lui-même le poste de commandant en chef de l'Armée de terre à compter du , en remplacement du maréchal Walther von Brauchitsch. En outre, son « chef d'état-major adjoint » (ou « chef de l'état-major général »), le général Franz Halder, principal artisan de la Blitzkrieg, est limogé neuf mois plus tard et remplacé par le général Kurt Zeitzler. Commandants en chef de la Heer (Armée de terre) : « Chefs d'état-major adjoints » (ou « chefs de l’état-major général ») de la Heer (Armée de terre) : Amtsgruppe Heerespersonalamt Offiziere Disziplinarangelegenheiten der Offiziere Generalstabsoffiziere Offiziersnachwuchs Ordensangelegenheiten mit Gruppe Representation und Ehrungen Offiziere im Truppensonderdienst Offiziere in den Truppenteilen mit dem Zusatz „Volks-“ (après 1944) Generalstab des Heeres (C'est après la mobilisation que le Generalstab fut divisé en deux sections: 1. Staffel - Feldstaffel (opérations) ; 2. Staffel - Heimatstaffel (casernement)) 1.