L’arme blindée et cavalerie (ABC) est une composante de l'Armée de terre française. Elle a été créée le en Afrique française du Nord, sur l'ordre du donné par le général d'armée Henri Giraud. Elle regroupe ainsi des unités de chars et de cavalerie de l'armée française. L’armée blindée et cavalerie a repris les traditions et les missions de la cavalerie et de l’artillerie à cheval. Son ancêtre était l’artillerie spéciale créée en 1916. Aujourd'hui, elle est chargée de la mise en œuvre de la majeure partie des blindés français, quelques-uns dépendant encore des régiments d'infanterie. Les appellations « cavalerie blindée » ou même « cavalerie » sont aussi fréquemment utilisées. La Première Guerre mondiale voit de nombreux changements dans l'utilisation de la cavalerie : la guerre de mouvement ayant rapidement laissé place à une longue guerre de tranchées avec l'utilisation de mitrailleuses, barbelés, gaz et autres armes nouvelles, la cavalerie traditionnelle est devenue vulnérable. Le rôle du cheval dans la guerre se limite peu à peu au transport et à la reconnaissance. Durant l'entre-deux-guerres, seules les troupes coloniales d'Afrique et d'Asie disposent encore d'unités à cheval. Le , Paul Jourdier, officier de cavalerie français de la France libre, engage le combat avec son escadron de spahis contre des unités italiennes, à Umbrega (actuel Soudan). Il va s'agir de la dernière charge au sabre de la cavalerie française et du premier succès terrestre des Forces françaises libres. vignette|upright=1.0|Dernier exemplaire existant du char Schneider CA1, rénové et exposé au musée des Blindés de Saumur. À la suite de la mobilisation de l’armée française en 1914, la cavalerie représente 10 % des effectifs de l’armée de terre dans principalement répartis entre les de cavalerie. Elle n'est presque plus utilisée comme arme de choc mais sert surtout pour la reconnaissance et les coups de main. Le règlement anachronique de 1913 prévoit .