vignette|300px|Une des dix-sept gravures sur bois de la « Danse macabre du cloître des Saints-Innocents » à Paris (publiées en 1485 par deux éditeurs parisiens, Guyot Marchant et Verard, elles furent diffusées dans toute l'Europe).vignette|300px|La Danse macabre mise en peinture par Bernt Notke (église Saint-Nicolas à Tallinn, Estonie). Dans l'art et dans la littérature, le macabre est le caractère d'une atmosphère sombre et lugubre, étant toute imprégnée de symboles de la mort, héritée d'une influence tardive dans l'art médiéval et la Renaissance en Europe, à l'époque touchée par la peste noire. Il prend sens de memento homo ou memento mori dans l'art chrétien, ou encore de vanité. Nombre d'artistes ont créé une atmosphère et des personnages macabres emblématiques dans leurs œuvres. vignette|Un « Jolly Roger » (ici, celui du Britannique Edward England), pavillon emblématique des pirates et corsaires. La figure européenne de la Camarde (allégorie de la mort en tant que telle) et le motif de la Danse macabre (allégorie de l'universalité de la mort) sont parmi les exemples les plus connus d'art macabre. La Camarde est à distinguer de la figure anthropomorphique de la « Grande Faucheuse » ou « Faucheuse », qui est dans le folklore européen une personnification singulière de la Mort en tant qu'entité vivante, consciente et sensible, et la Mort en tant que figure chrétienne du Cavalier de l'Apocalypse. Le squelette humain (qu'il soit inerte ou animé comme une Camarde), les os et la tête de mort sont des figures (relativement selon le ton) macabres et emblématiques des histoires (fictives ou non) narrant des aventures généralement empreintes de péripéties mortelles et dépaysantes, ou encore plus significativement, des robinsonnades, légendes et aventures maritimes (fiction nautique, corsaire, pirate...), rappels constants de danger à haut risque ou de la haute mortalité inhérente à ces modes de vie aventureuses et caractérisées par la survie dans un environnement hostile (autre exemple de memento mori ou memento homo).