Le lycée Esteqlal et le lycée Malalaï, situés à Kaboul, sont deux établissements scolaires publics afghans où le français est la langue étrangère enseignée à tous les élèves. Fondé sous l’impulsion du roi Amanullah en 1922 sous le nom d'École Amaniya, puis en 1932 sous son nom actuel, le lycée Esteqlal (« indépendance ») a été partiellement détruit par les talibans puis reconstruit et rouvert à la rentrée de . Ce même roi progressiste et moderniste fut également à l'origine de la première école pour filles, Mastourat, en 1921. Cette école fut fermée entre 1928 et 1932, rouvrit en 1932 sous l’impulsion du nouveau roi Nader Shah et devient un lycée pour jeunes filles en 1939, sous la direction d'une enseignante française. L’enseignement du français y est dispensé dès la première année du primaire, à raison de 7 heures par semaine. En 1942, l’école emménage dans des nouveaux locaux et devient le lycée Malalaï, nommé d’après Malalai Anaa, une héroïne de la résistance afghane contre les Anglais en 1880, pendant la seconde guerre anglo-afghane. Les deux lycées Esteqlal et Malalaï bénéficient à partir de 2002 d'un appui de la coopération française (mise à disposition de personnel, réhabilitation des locaux, équipements divers). Le 11 décembre 2014, le Centre culturel est victime d'un attentat-suicide par les talibans alors que l'Institut national afghan de musique donne un concert. Le bilan de l'attentat est d'au moins trois morts et de nombreux blessés. S. M. le roi Mohammad Zaher Shah L'ancien prince-héritier Ahmad Shah La princesse Belqis, fille aînée du roi Zaher (lycée Malalaï) Le prince Nader (deuxième fils du roi Zaher) Le commandant Ahmed Chah Massoud L’écrivain Atiq Rahimi, lauréat du prix Goncourt La romancière Spôjmaï Zariâb (lycée Malalaï) Ravan A. G. Farhâdi, ancien ambassadeur d’Afghanistan aux Nations unies, écrivain, chercheur en littérature persane, ancien professeur à la Sorbonne et à Berkeley Nour Ahmad Etemadi (1921-1979), ancien Premier ministre exécuté sous le régime communiste.