Leuthanasie volontaire est le processus consistant à mettre fin aux jours d'une personne malade à sa demande ou avec son consentement explicite. L'euthanasie volontaire se distingue de l'euthanasie involontaire et de l'euthanasie non volontaire. L'euthanasie volontaire et l'aide au suicide font l'objet de débats intenses dans plusieurs pays depuis plusieurs décennies ; l'euthanasie volontaire présente des enjeux bioéthiques. Certaines formes d'euthanasie volontaire sont légales dans des États d'Australie, en Belgique, en Colombie, aux Pays-Bas, en Espagne et dans quelques provinces du Canada. L'euthanasie volontaire est une euthanasie demandée ou consentie par un malade pour lui-même, de façon explicite, au contraire de l'euthanasie involontaire et non volontaire, qui sont appliquées malgré ou sans le consentement du patient. D'après Françoise Biotti-Mache, l'euthanasie est dite « active » . L'euthanasie dite « passive » . Le refus volontaire d'un patient de recevoir des soins d'alimentation et d'hydratation se situe à la frontière de l'euthanasie. Pour certains auteurs, il s'agit d'une forme d'euthanasie passive tandis que d'autres estiment qu'il ne s'agit pas d'une forme d'euthanasie mais d'un choix moral. Aide au suicide L'aide au suicide est une pratique dans laquelle une personne reçoit une assistance pour provoquer sa propre mort ; il s'agit habituellement d'un patient souffrant d'une maladie physique grave et qui orchestre activement les dernières étapes de sa vie. Dans le cas d'une assistance médicale au suicide, un médecin procure à un malade apte au discernement, à la demande du celui-ci et en connaissance de cause, le moyen par lequel le patient compte mettre fin ses propres jours. L'aide au suicide se distingue de l'euthanasie « active » par le fait qu'un tiers procure le moyen mais n'administre pas lui-même une substance mortelle. Ainsi, la loi suisse autorise l'aide au suicide mais toute forme d'euthanasie active (comme administrer une injection mortelle) demeure interdite.