Maurice Blanchot | EPFL Graph Search

Maurice Blanchot (blænˈʃoʊ , blɑ̃ʃo; 22 September 1907 – 20 February 2003) was a French writer, philosopher and literary theorist. His work, exploring a philosophy of death alongside poetic theories of meaning and sense, bore significant influence on post-structuralist philosophers such as Gilles Deleuze, Michel Foucault, Jacques Derrida and Jean-Luc Nancy. Blanchot was born in the village of Quain (Saône-et-Loire) on 22 September 1907. Blanchot studied philosophy at the University of Strasbourg, where he became a close friend of the Lithuanian-born French Jewish phenomenologist Emmanuel Levinas. He then embarked on a career as a political journalist in Paris. From 1932 to 1940 he was editor of the mainstream conservative daily the Journal des débats. In 1930 he earned his DES (diplôme d'études supérieures), roughly equivalent to an M.A. at the University of Paris, with a thesis titled "La Conception du Dogmatisme chez les Sceptiques anciens d'après Sextus Empiricus" ("The Conception of Dogmatism in the Ancient Sceptics According to Sextus Empiricus"). Early in the 1930s he contributed to a series of radical nationalist magazines while also serving as editor of the fiercely anti-German daily Le rempart in 1933 and as editor of Paul Lévy's anti-Nazi polemical weekly Aux écoutes. In 1936 and 1937 he also contributed to the far right monthly Combat and to the nationalist-syndicalist daily L'Insurgé, which eventually ceased publication – largely as a result of Blanchot's intervention – because of the anti-semitism of some of its contributors. There is no dispute that Blanchot was nevertheless the author of a series of violently polemical articles attacking the government of the day and its confidence in the politics of the League of Nations, and warned persistently against the threat to peace in Europe posed by Nazi Germany. In December 1940, he met Georges Bataille, who had written strong anti-fascist articles in the thirties, and who would remain a close friend until his death in 1962. Blanchot worked in Paris during the Nazi occupation.

La vie avec la mort. Un complexe funéraire – parc urbain au Prieuré de Saint-Jean à Genève

La civilisation moderne s'est attachée à détruire les rites de nos ancêtres, à les disséquer avec les outils du scientifique pour les discréditer un à un. Ce rejet a engendré une perte de repères, ainsi qu'un déni de mort chez l'individu. Les sans-confession n'ont ainsi pas de rite commun et se retrouvent démunis face à la mort. La délocalisation des cimetières hors la ville n'a fait que renforcer cet état en éloignant la mort de la vie quotidienne. Avec sa majorité de sans-confession et ses 80% de crémations, Genève est particulièrement marquée par ces changements. Le projet vise à réintroduire la notion de mort au sein de cette ville, tout en s'adaptant aux nouveaux besoins funéraires. Cela en offrant un espace cérémoniel et de crémation neutre, intimement lié à un espace d'activités et de vie. La promenade du Prieuré de Saint-Jean est particulièrement propice à recevoir ce programme, puisqu'elle est le lien entre un système parfaitement maîtrisé, la ville, et un espace sauvage, les falaises de Saint-Jean. Il s'agit d'une zone de transition entre deux mondes, en bordure de fleuve et au cœur de la ville, où l'érosion et la conservation se mêlent. Un espace de vie par excellence où, au moindre rayon de soleil, baigneurs, promeneurs, joggeurs, enfants et flâneurs se côtoient sur les ruines d'un ancien site mortuaire.

2013

matière 7 : Cohérences aventureuses. Nouvelles approches réalistes.

Bruno Marchand, Jacques Jean-Pierre Lucan, Martin Steinmann

Qu’est ce qui préside à la définition de la forme d’un bâtiment, quelles règles convoque-t-elle ou produit-elle ? La septième livraison de matières tente de répondre à ces questions, sachant que les problématiques des auteurs sont diverses. Le réponses se rejoignent cependant sur de nombreux points qui permettent de dessiner deux lignes principales de réflexion. Une première ligne lie les problématiques de la simplicité, de l’ordinaire et de l’économie (formelle) ; une seconde ligne explore des modes de conception architecturale pour lesquelles la forme n’est pas un but, mais plutôt un résultat de processus et d’opérations. matières ouvre ainsi des pistes pour faire ressortir des cohérences architecturales. D’être quelquefois inhabituelles, celles-ci deviennent nécessairement aventureuses : elles impliquent et engagent la liberté de concevoir.

Presses polytechniques et universitaires romandes2004