Jean-Baptiste Descamps | EPFL Graph Search

Jean-Baptiste Descamps (ʒɑ̃.ba.tist de.kɑ̃; August 28, 1714 – June 30, 1791) was a French writer on art and artists, and painter of village scenes. He later founded an academy of art and his son later became a museum curator. Descamps was born in Dunkirk, and trained by his father to become a Jesuit. He preferred to study art and became a pupil of Pierre Dulin, Nicolas Lancret and Nicolas de Largillierre at the Académie Royale de Peinture et de Sculpture in Paris. Accompanying Charles-André van Loo on a trip to England in 1740–1741 after his training, he formed an acquaintance with Pierre-Robert Le Cornier de Cideville, the friend of Voltaire. Le Cornier de Cideville, anxious for the honor of his native town of Rouen, persuaded the young artist to select it as the place of his future residence. Once settled in 1741, Descamps set up a studio and helped his new friend found a tuition-free art school in 1749, the Academy of Rouen. The school followed the basic ideas of the Philosophes of the Enlightenment. This school was to play a key role in the development of pictorial art in Normandy, and Descamps would direct this academy until he died. When Descamps wrote a memoir about this school for the French Academy, he was awarded a prize in 1767. Besides his son Jean Baptiste Marc Antoine Descamps, his pupils were Michel Duplessis, Charles Eschard, François Godefroy, François Gonord, Etienne de Lavallée-Poussin, Charles Louis François Le Carpentier, Noël Le Mire, Jean Jacques Le Veau, Anicet Charles Gabriel Lemonnier, and Jean Jacques Lequeu. Descamps painted popular genre subjects in the manner of Jean-Baptiste Greuze. He became a member of the Académie Royale in Paris in 1764 and exhibited works at the Salon of 1765. As a teacher, he began writing instructional works, most notably his French translations of artist biographies by Karel van Mander and Arnold Houbraken in his 4-volume La Vie des Peintres Flamands, Allemands et Hollandois. He hired Charles Eisen to illustrate these works with engravings of the artists accompanied by examples of their work.

Cohabitation intergénérationnelle: logements protégés et école primaire

Gleb Kolesnikov

La tendance à concevoir des bâtiments qui visent à favoriser les interactions intergénérationnelles entre les usagers est une réalité de la production architecturale actuelle en Suisse. Toutefois, cette mixité reste pour le moment plutôt timide quant aux échanges et aux apports sociaux qui devraient en découler. En effet, nous voyons que l’on cherche majoritairement à rapprocher personnes âgées et étudiants ou personnes âgées et enfants en crèches. Mais ce type de cohabitation n’anime pas suffisamment le quotidien des seniors et ne permet pas les échanges qui leur seraient favorables. Le projet a pour objectif d’assumer pleinement une cohabitation intergénérationnelle quitte à regrouper, au sein d’un même ouvrage, des générations diamétralement opposées, à savoir des personnes du troisième âge (relativement autonomes mais nécessitant une assistance occasionnelle) et des écoliers de 6 à 12 ans. La parcelle investie par le projet jouxte l’EMS Villa-Beausite à Fribourg, imposante demeure construite en 1900. Le projet ménage des espaces extérieurs distincts pour les usagers du nouveau bâtiment, dont la toiture sert d’espace praticable pour les résidents de l’EMS existant. La conception du projet se fonde sur l’idée d’unité, au sens sociologique du terme, qui renforce le sentiment d’appartenance des utilisateurs tout en favorisant des interactions subtiles entre les enfants et les personnes âgées.

2022

L'État dans la ville. Campus pour la fonction publique à Québec

Nous assistons à la fin de l’époque postmoderne telle que définie par Jean-François Lyotard. Les enjeux contemporains nécessitent que nous adhérions à de nouveaux grands récits collectifs. Il est temps de réattribuer aux structures gouvernementales la tâche culturelle de porter ces grands récits, comme véhicules de nos aspirations communes pour le futur. Dans ce contexte, ce projet s’intéresse à la présence physique de l’État dans la ville à travers le personnage du fonctionnaire, bouc émissaire de la société capitaliste et anti-héros par abnégation. Le gouvernement québécois, historiquement interventionniste, a subi une perte en importance culturelle qui s’est manifestée dans sa capitale par l’invisibilisation de ses espaces d’activité. Ce projet entend inverser cette tendance par l’aménagement d’un campus favorisant la concentration et la lisibilité de la présence étatique à Québec, dans un lieu appelé à devenir le second centre politique de la ville en tant qu’alter ego de la colline parlementaire originelle. Comme le sujet qu’elle représente, l’architecture proposée a comme principale fonction de matérialiser les contours de la vie publique. Des murs habités sont positionnés comme obstacles, perpendiculairement aux flux de la ville, à la manière d’épis de sédimentation. Ils délimitent et protègent une séquence de vides programmés parallèles, configurés comme les rangs caractéristiques du territoire québécois. Le système se distingue par la répétition d’éléments abstraits lui conférant la monumentalité anonyme propre à l’héroïsme du fonctionnaire.

2022

Réseaux du Caire: réinterprétations des infrastructures pour anticiper l'hyper-densification (Egypte)

Stefania Boggian

Le Caire, mégalopole égyptienne. Ce sont plus de 17 millions d'habitants qui y vivent, plus de 7 millions de voitures qui s'y déplacent, et plus du 40% du PIB égyptien qui y est produit. Théâtre en ces dernières années de changements sociaux et politiques radicaux, ce territoire, dont l'étalement n'est plus possible, s'attend pourtant à accueillir dans les prochains 40 ans, 15 millions de nouveaux habitants à la recherche d'opportunités. La perspective de cette hyper-densification conduit à une réflexion sur le besoin en nouvelles institutions et infrastructures, sur leur rôle, ainsi que sur l'empreinte physique de ce phénomène. A la grande échelle se pose la question de l'optimisation des réseaux, des flux et des lignes qui les structurent et qui en font des repères autant théoriques que spatiaux. A la plus petite échelle la sauvegarde des gestes, des relations et de la mémoire de cette ville devraient guider les nouvelles interventions. Le projet s'insère dans cette nouvelle logique d'action et propose une manière alternative de penser les flux urbains à grande échelle, en particulier celui des déchets et celui des piétons. Les deux programmes de la passerelle publique et du centre de tri sont combinés et disposés sur une faille stérile et résiduelle de la ville, le dessous du Pont du 15 Mai.

2012