Marie Valérie Mathilde Amélie de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohême et par mariage princesse de Toscane (née le à Buda (Budapest) et morte le à Wallsee) était la plus jeune fille de François-Joseph , empereur d'Autriche et roi de Hongrie et de son épouse, Élisabeth de Wittelsbach, la célèbre Sissi. 150px|vignette|gauche|Marie-Valérie vers l'âge de deux ans. Elle fut la seule de ses quatre enfants que l'impératrice désira et éleva elle-même. Après la naissance de l'archiduc héritier Rodolphe en 1858, l'impératrice s'éloigne de la cour pour raison de santé. Ayant pris fait et cause pour les Hongrois, elle se réconcilie avec l'empereur puis, après la création de la double monarchie et leur couronnement à Budapest, lui propose de concevoir un autre enfant (1867). La souveraine souhaite ardemment un fils qui deviendrait un roi pour la Hongrie. Ce sera une fille. L'impératrice et reine, défiant la tradition impériale, donne à cette enfant, en hommage à la Hongrie, un prénom inusité dans les familles royales : Marie-Valérie (Valéria est le nom de la région de Budapest)... gauche|vignette|255x255px|Marie-Valérie, photographiée par Victor Angerer. Née en Hongrie, à Ofen (Budapest), la petite archiduchesse, « l'enfant de la Hongrie », était le quatrième enfant du couple impérial. Elle était la préférée de sa mère, la Kedvesem (c'est-à-dire « ma chérie » en hongrois), la seule de ses enfants que l'impératrice eût désirée et qu'elle prénomma comme la Valérie ou Pannonia Valeria (l'ancienne province romaine correspondant au sud de la Hongrie). Elle est née dix ans après ses aînés, après le couronnement à Budapest et la création de la double-monarchie en 1867. Ce fait a laissé supposer à quelques-uns que Marie-Valérie n'était pas la fille de l'empereur et roi, mais du comte Andrassy, mentor de l'impératrice et reine. La rumeur s'estompera avec le temps, tant la ressemblance physique entre Marie-Valérie et son père s'accentuera avec les années.