Céline Clivaz, Joëlle Cruchon
Les changements de mode de vie, comme l'augmentation de la pendularité notamment, ont accentué le phénomène d'étalement urbain. Face à ces enjeux territoriaux, les communes périurbaines se doivent de se développer en leur centre afin de limiter leur emprise dévorante sur le paysage. Vivre dans le périurbain offre une qualité de vie riche et agréable, des espaces verts et ouverts et, avant tout, une quiétude attirante. L'enjeu se situe, selon nous, dans la proposition du mode d'habiter: offrir un habitat intermédiaire entre le logement individuel et collectif. Les seuils de transition entre les parties publiques et privées sont mis en scène de sorte à favoriser la rencontre et l'intimité. A l'échelle du quartier et du village, l'énergie est portée sur des espaces de vie collectifs afin de sauvegarder l'esprit villageois, souvent mis à mal par l'arrivée des citadins. Le choix du site de la gare de Bercher est motivé par la qualité de la desserte en transport public qui confère à ce site une situation privilégiée et durable pour un développement futur. La morphologie du bâti en cluster et la typologie rayonnante des logements offrent un mode de vie proche de la nature. Un espace collectif central extérieur permet l'accès aux logements et devient fédérateur de rencontres. Enfin, l'emprise au sol modérée des bâtiments laisse place à des espaces verts généreux et permet de rétablir la connexion avec la nature environnante.
2015