Lulz Security ou LulzSec est un groupe de hackers à l'origine grey hat responsable de plusieurs intrusions informatiques, dont la plus connue, effectuée en 2011, est une intrusion et vol de données sur un réseau maintenu par Sony qui lui aurait permis de compromettre plus d'un million de comptes. Le groupe est également responsable d'une indisponibilité du site web de la CIA. Il a obtenu une couverture médiatique importante en raison des victimes notables et des messages sarcastiques qu'il diffusait à la suite de ses attaques. Le mot « LulzSec » est dérivé du néologisme anglais « Lulz » (variante de « lol » au pluriel) qui signifie le plus souvent un rire moqueur, et « Sec », abréviation de « Security ». Composé d'un noyau de 6 personnes, dont certaines issues du collectif Anonymous, ses membres ont tous été arrêtés dans l'année suivant son activité. Le groupe a obtenu une couverture médiatique importante en mai et car il a fait des affirmations audacieuses et insouciantes à propos d'intrusions qu'il aurait réalisées contre des sociétés connues. Il s'intéresse en particulier aux sites web dont la sécurité est déficiente, puis s'empare d'informations qu'il dissémine en ligne. Le groupe a recours à des attaques connues, telle que l'injection SQL, pour lesquelles plusieurs médias ont alors qualifié ses activités de grey hat, ou XSS. Enfin, il utilise des attaques DDoS, plus politiques. 5- : En prélude aux attaques figure l'action des Anonymous contre la société HBGary, spécialisée dans la sécurité informatique. L'attaque contre HBGary est le tremplin à la formation de LulzSec car les futurs piliers du groupe (Sabu, Kayla, Topiary, Tflow) y participent. Aaron Barr, directeur de la sécurité de la firme, avait déclaré avoir infiltré les Anonymous et promit des révélations. La contre-attaque des Anonymous fut si humiliante pour HBGary qu'elle frappa durablement les esprits : Non seulement aucune révélation ne fut possible, mais Anonymous copia des dizaines de milliers de documents de plusieurs sites d'HBGary (parmi lesquels la stratégie de Bank of America à l'encontre de WikiLeaks), publia les emails internes de la société et pirata le compte Twitter personnel de Barr.