Le Sūtra du diamant est l'un des sūtra les plus connus et commentés du bouddhisme mahāyāna. C’est aussi l’un des plus courts parmi les sutras Prajnaparamita. Il joue un rôle particulièrement important dans les courants méditatifs comme le chan et le zen et serait selon la tradition le sutra préféré du maître chan Huineng. C'est, selon la British Library, . Le titre complet sanskrit de l’œuvre est sa, ; sa / sa-Latn veut dire « ce qui coupe », sa / sa-Latn signifie à la fois « diamant » et « foudre », une force inouïe, irrésistible, capable de faire voler en éclats, de démolir, de pulvériser tout ce qui est sur son chemin, de même qu'en pratique, le diamant est capable de couper le verre ou la roche la plus dure mais aussi de briller comme l'eau pure ou l'éclair ; sa / sa-Latn signifie « perfection de la sagesse » ou « connaissance transcendante ». Autres noms en Asie : chinois : 金剛般若波羅蜜多經 / Jīngāng Bōrěbōluómìduō jīng ou 金剛經 / Jīngāng jīng ; coréen : 금강반야바라밀경 / Geumgangbanyabaramilgyeong (金剛般若波羅蜜經) ou 금강경 / Geumganggyeong (金剛經) japonais : 金剛般若波羅蜜多經 / Kongō hannya haramita kyō () ou 金剛經 / Kongō-kyō ; tibétain : འཕགས་པ་ཤེས་རབ་ཀྱི་ཕ་རོལ་ཏུ་ཕྱིན་པ་རྡོ་རྗེ་གཅོད་པ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མདོ། / ’phags pa shes rab kyi pha rol tu phyin pa rdo rje gcod pa zhes bya ba theg pa chen po’i mdo vietnamien : Kim cương bát-nhã-ba-la-mật-đa kinh ou Kim cương kinh La date de composition en sanskrit n'est pas connue avec certitude, certains la situant entre les . Le fait qu'il a été commenté par Vasubandhu et Asanga, ayant vécu autour du , peut laisser penser qu'il avait déjà à cette époque circulé et acquis une certaine importance. Au moins trois manuscrits en sanskrit ont été trouvés en des lieux éloignés, datant entre les . Le Sūtra du Diamant a fait l’objet de six traductions en chinois entre les , celle de référence étant la première, effectuée par Kumarajiva. Au Tibet, le texte a été traduit au par et Śīlendrabodhi. Vis-à-vis de l'original en sanskrit, la traduction chinoise de Kumarajiva est moins fidèle et littérale que la traduction tibétaine.