La bataille de Mindanao est une bataille de mars à août 1945 de la guerre du Pacifique qui s'inscrit dans la libération des Philippines durant la Seconde Guerre mondiale. Mindanao est à cette époque la dernière grande île des Philippines encore sous contrôle japonais. Les opérations ont commencé par la prise de la péninsule de Zamboanga, à l'extrême-ouest de l'île. Après la prise de l'aéroport de Dipolog au nord-ouest de la péninsule par des éléments philippins et l'arrivée de bataillons de la d'infanterie chargés de le défendre face à une éventuelle contre-attaque, l'US Air Force s'en est immédiatement servi pour bombarder intensivement Zamboanga City. La d'infanterie, opposée à une résistance minimale, prend la ville en une journée le 10 mars 1945. Les combats qui s'ensuivirent pour repousser les Japonais massés le long des collines dominant la ville sont en revanche bien plus intenses. Supportées par une puissance de feu aérienne et navale écrasante mais également par la guérilla philippine locale, 2 régiments d'infanterie (le et le ) mettront 2 semaines pour briser les lignes japonaises, composées d'environ , retranchées dans des positions défensives bien fortifiées. Bataille de Jolo En parallèle aux opérations sur Zamboanga, le d'infanterie fut chargé de la conquête de l'archipel de Sulu. Débarquant successivement sur les îles en faisant partie, les Américains en prennent rapidement possession, la majorité n'étant pas ou peu défendues, à l'exception notable de Jolo où ils lancèrent un assaut amphibie le 9 avril 1945 et eurent à affronter plus de impériaux qui étaient chargés de sa défense. Fuyant les bombardements intensifs et le déluge d'artillerie, les Japonais se retranchèrent sur le mont Daho (811 mètres d'altitude), d'où ils furent chassés le 16 avril par des unités de la et s'enfuirent vers l'ouest de l'île. Les semaines suivantes, les troupes américaines aidées par des combattants philippins locaux s'employèrent à neutraliser les quelques éléments nippons encore actifs sur l'île.