Franciscus Bernardus Maria de Waal, plus connu sous le nom de Frans de Waal, né le à Bois-le-Duc (Pays-Bas), est un primatologue et éthologue néerlandais. Il est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l'Université Emory à Atlanta et directeur du Centre des chaînons vivants (Living Links Center) au Centre national Yerkes de recherche sur les primates (Yerkes National Primate Research Center) à Atlanta. Il a publié de nombreux livres de vulgarisation dont La Politique du chimpanzé, De la réconciliation chez les primates et Le Singe en nous. De Waal est né le à Bois-le-Duc. Il a fait ses études à l'université Radboud de Nimègue et à l'université de Groningue. En 1977, il obtient un doctorat en biologie à l'université d'Utrecht après s'être formé en zoologie et en éthologie avec le professeur Jan van Hooff, un expert reconnu des expressions faciales émotionnelles chez les primates. Sa thèse porte sur le comportement agressif et la formation d'alliances chez les macaques. De Waal a affirmé plusieurs fois avoir été inspiré par l'éthologue néerlandais Nikolaas Tinbergen. Élu à la National Academy of Sciences des États-Unis et à l'Académie royale néerlandaise des arts et sciences, la revue Time l'a inscrit en 2007 sur la liste des « 100 personnalités les plus influentes du monde actuel » et la revue Discover parmi les « 47 plus grands esprits de la science » (de tous les temps) en 2011. Frans de Waal a largement contribué à faire avancer la connaissance sur la complexité des comportements des primates au cours des dernières décennies, permettant de faire mieux connaître les capacités d'empathie et de coopération dont ils sont capables. Le principal apport de ce chercheur est la mise en évidence du phénomène de réconciliation chez de nombreuses espèces de primates après une interaction conflictuelle, aptitude que l'on considérait auparavant comme réservée à l'espèce humaine. Il s'interroge sur ce qui fait finalement la différence entre les humains et les bonobos ou les chimpanzés, dont nous partageons 98,7 % des gènes.