Le satellite Relay est développé par l'agence spatiale américaine, la NASA, au début de l'ère spatiale pour mettre au point les techniques de télécommunications spatiales notamment l'utilisation des répéteurs. Relay-1 est placé sur une orbite moyenne en et, malgré certaines défaillances, remplit ses objectifs. Un deuxième satellite pratiquement identique est lancé en . Les résultats des tests réalisés avec les satellites Relay ainsi qu'avec les satellites Telstar 1 et Syncom (premier satellite en orbite géostationnaire) ouvrent la voie au premier satellite de télécommunications opérationnel Intelsat 1 qui est placé en orbite en . Après le lancement du premier satellite artificiel en 1957, Spoutnik 1, de nombreux acteurs aux États-Unis se penchent sur les opportunités qu'ouvre l'ère spatiale dans le domaine des télécommunications. Le Congrès américain décide initialement que les travaux de recherche sur ce sujet seront pilotés pour les satellites passifs par l'agence spatiale civile tout juste créée, la NASA, tandis que le Département de la Défense aura en charge la mise au point des satellites actifs (comportant des dispositifs d'amplification du signal, les répéteurs) plus prometteurs mais plus complexes. Le premier prototype de satellite de télécommunications est lancé en 1960 par la NASA. Il s'agit du satellite passif Echo en 1960. Le Courier 1B, construit par la société américaine Philco et lancé le est le premier satellite emportant un répétiteur actif à bord. Sa mission dure . En 1960 La société AT&T demande au régulateur américain des télécommunications, la FCC l'autorisation de développer un satellite de télécommunications opérationnel mais, à la surprise de tous, le gouvernement américain de l'époque ne donne pas son accord en avançant qu'il ne dispose pas du dispositif législatif nécessaire pour gérer toutes les implications d'une telle décision. Mi 1961 la NASA passe commande auprès de la société RCA d'un premier prototype de satellite de télécommunications actif Relay.