Concept

Socialisme ou barbarie

Résumé
Socialisme ou barbarie est une revue politique publiée de à par l'organisation française Socialisme ou Barbarie. L'organisation et la revue sont créées à Paris en par un groupe de militants mené par Cornelius Castoriadis et Claude Lefort. D'orientation marxiste antistalinien, critique du trotskisme et proche du communisme de conseils, ce groupe combat l'exploitation et promeut la révolution en menant des activités militantes auprès des ouvriers et des salariés. Pour propager ses idées, il publie une revue à son nom : Socialisme ou barbarie ; et il diffuse deux bulletins : Tribune ouvrière et Pouvoir ouvrier. Dans sa revue, le groupe propose des analyses et des critiques des luttes ouvrières et de l'organisation du travail, de l'actualité politique française et internationale, des révolutions et des mouvements d'indépendance. Aussi, dans des articles plus théoriques, le groupe interroge la nature des régimes politiques de l'URSS et de la Chine, et il examine l'évolution du capitalisme et des sociétés occidentales libérales. Enfin, numéro après numéro, le groupe étudie l'histoire du mouvement ouvrier et il observe l'expérience du prolétariat afin d'identifier les conditions qui permettraient aux ouvriers de s'auto-organiser et d'instaurer un régime politique socialiste. Des différences de vues quant à la manière de se constituer en organisation révolutionnaire, puis des analyses divergentes quant à l'évolution du capitalisme, entraînent deux scissions du groupe (l'une en , l'autre en ). Ces scissions l'affaiblissent : la revue cesse de paraître après , l'organisation s'auto-dissout en . Revue au lectorat et au tirage limités, le crédit dont jouit Socialisme ou barbarie aujourd'hui () repose d'abord sur les analyses contenues dans les articles consacrés aux régimes soviétique et chinois, ainsi que sur les réflexions exposées dans les articles consacrés à l'auto-organisation ouvrière ; ensuite, sur les prises de position du groupe au sein de la gauche contemporaine (par exemple : leurs critiques du Parti communiste français et du tiers-mondisme) ; enfin, sur la notoriété postérieure de certaines plumes de la revue : Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Jean-François Lyotard ou Daniel Mothé.
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