vignette|Tensiomètre aneroïde Spengler avec sangles. Un tensiomètre, ou sphygmomanomètre, est un appareil de mesure médical utilisé pour mesurer la pression artérielle. Le terme dérive du grec sphygmós (pouls) associé à manomètre. En 1733, Stephen Hales trouve une méthode pour visualiser la pression artérielle, méthode présentée dans sa publication Haemastaticks, traduit en français sous le titre la statique des animaux. Il insère un tube droit en verre de 9 pieds de long, à travers une canule dans l'artère d'un cheval, note la hauteur atteinte par le sang dans le tube (indicatrice de pression) et les variations à chaque pulsation. En 1828, dans sa thèse de doctorat (), Poiseuille améliore l'expérience de Hales en remplaçant le tube droit par un tube en U partiellement empli de mercure. Il est le premier à montrer comment mesurer la pression sanguine, à l'aide d'un manomètre à mercure qu'il appelait hématodynamomètre. Grâce à cet instrument, plus petit et plus commode que celui de Hales, il démontre que la tension augmente à l’expiration et diminue à l'inspiration. Les sphygmomètres et sphygmographes sont des appareils mesurant les battements du pouls, de façon non intrusive (sans ouverture d'une artère), ce qui les rend applicables à l'homme. vignette|Tensiomètre inventé par Emile Spengler, Henry Vaquez et Charles Laubry. En 1876, Samuel Siegfried Karl von Basch invente le sphygmomanomètre, un appareil utilisant la force compressive d'un réservoir de caoutchouc empli d'eau, que le médecin presse directement sur l'artère jusqu'à la disparition du pouls. Le réservoir est relié à une jauge à mercure permettant de lire la pression nécessaire pour comprimer l'artère, et en conséquence la pression artérielle. En 1889, Pierre Carl Potain l'améliore en remplaçant l'eau par de l'air. En 1896, le médecin italien Scipione Riva-Rocci réalise le prototype des tensiomètres modernes, en comprimant l'artère par un brassard circulaire constituant une poche à air.

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Concepts associés (9)
Fibrillation atriale
La fibrillation atriale, anciennement appelée fibrillation auriculaire (fréquemment abrégée en « FA ») est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Elle fait partie des troubles du rythme supra-ventriculaires. Elle correspond à une action non coordonnée des cellules myocardiques auriculaires, entraînant une contraction rapide et irrégulière des oreillettes cardiaques. Le terme de fibrillation auriculaire est d'usage fréquent, mais depuis 1998 la dénomination académique est « fibrillation atriale », les oreillettes cardiaques ayant été renommées « atria » dans la nouvelle nomenclature anatomique.
Bruits de Korotkoff
vignette|Mesure de la pression artérielle à l'aide de la méthode auscultatoire fondée sur les bruits de Korotkoff. Les bruits de Korotkoff sont les sons entendus par le professionnel de santé qui mesure la pression artérielle grâce à un tensiomètre et un stéthoscope posé sur l'artère brachiale du patient. Ils portent le nom de Nikolaï Korotkov, un médecin russe, qui présente cette méthode en 1905 à l'académie médicale impériale de Saint-Pétersbourg.
Millimètre de mercure
Le millimètre de mercure (symbole mmHg) ou torr (symbole Torr) est une unité de mesure de la pression. Le millimètre de mercure, ou torr, vaut exactement 1/760 atmosphère (atm), soit environ . Cette unité ne fait pas partie du Système international d'unités. Elle est principalement utilisée en médecine pour la mesure de la pression sanguine et en physique dans le cas des très basses pressions. Torr est une abréviation du nom du physicien et mathématicien italien Evangelista Torricelli, inventeur du baromètre à colonne de mercure.
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