La centrale de Rapide-Blanc désigne un aménagement hydroélectrique comprenant un réservoir, un barrage et une centrale hydroélectrique, situés sur le Saint-Maurice à une soixantaine de kilomètres au nord de la ville de La Tuque, au Québec. Construite entre 1930 et 1934 par la Shawinigan Water and Power Company, elle est la troisième centrale aménagée sur cette rivière, à partir de l'amont. La centrale est exploitée par Hydro-Québec depuis la nationalisation de l'électricité au Québec alors qu'elle a été acquise par cette entreprise publique québécoise, en 1963. Cette centrale possède une puissance nominale de . Le rapide Blanc était réputé être des rapides les plus dangereux du Saint-Maurice. Les Attikameks préféraient utiliser une série de 11 portages allant de Coucoucache jusqu'à l'embouchure de la Rivière Vermillon (La Tuque), à l'aval de la centrale de la Trenche, en passant par le ruisseau Coucoucache et la rivière Vermillon. Ce barrage hydroélectrique a été érigé sur le site de l'ancien « rapide Blanc » dont la désignation remonte au moins au milieu du . Après la construction du barrage, une seule partie des anciens rapides ne subsiste (en aval du barrage), désignée « Rapides de la Tête du Rapide Blanc ». Le toponyme « Rapide-Blanc » a aussi été attribué à l'arrêt ferroviaire située à au sud du hameau. À partir de la fin de la Première Guerre mondiale, la Shawinigan Water and Power Company (SWP) consolide sa position dominante sur cours inférieur de la rivière Saint-Maurice en s'associant d'abord, puis en prenant le contrôle des barrages hydroélectriques d'abord construits par des entreprises industrielles. En finalisant la fusion de la Laurentides Power Company en 1928, la SWP détient le monopole de la production hydroélectrique dans le bassin versant et met en place un système de gestion unifié des ressources. Cette vision d'ensemble permet à l'entreprise de faire des gains d'efficience et augmente la production d'électricité de l'ensemble des installations.