Histoire Naturelle | EPFL Graph Search

The Histoire Naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi (istwaʁ natyʁɛl; Natural History, General and Particular, with a Description of the King's Cabinet) is an encyclopaedic collection of 36 large (quarto) volumes written between 1749–1804, initially by the Comte de Buffon, and continued in eight more volumes after his death by his colleagues, led by Bernard Germain de Lacépède. The books cover what was known of the "natural sciences" at the time, including what would now be called material science, physics, chemistry and technology as well as the natural history of animals. The Histoire Naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi is the work that the Comte de Buffon (1707–1788) is remembered for. He worked on it for some 50 years, initially at Montbard in his office in the Tour Saint-Louis, then in his library at Petit Fontenet. 36 volumes came out between 1749 and 1789, followed by 8 more after his death, thanks to Bernard Germain de Lacépède. It includes all the knowledge available in his time on the "natural sciences", a broad term that includes disciplines which today would be called material science, physics, chemistry and technology. Buffon notes the morphological similarities between men and apes, although he considered apes completely devoid of the ability to think, differentiating them sharply from human beings. Buffon's attention to internal anatomy made him an early comparative anatomist. "L’intérieur, dans les êtres vivants, est le fond du dessin de la nature", he wrote in his Quadrupèdes, "the interior, in living things, is the foundation of nature's design." The Histoire Naturelle, which was meant to address the whole of natural history, actually covers only minerals, birds, and the quadrupeds among animals. It is accompanied by some discourses and a theory of the earth by way of introduction, and by supplements including an elegantly written account of the epochs of nature.

Un lieu et un lien des hauteurs parisiennes: la butte qui fait sienne sa voie métropolitaine.

A l’Est de Paris, à cheval entre la ville historique et les communes voisines, le plateau de Romainville domine la métropole. Il porte en lui les stigmates de l’anthropocène: l’ère où l’action humaine est la principale force qui transforme la terre. En effet, des millions d’années après sa formation, cette butte-témoin a brutalement changé : On a creusé d’immenses carrières pour extraire le gypse, On a sculpté des forts sur ses sommets, Des autoroutes l’ont entaillée. Mais la butte a en quelque sorte tiré parti de ces blessures pour se doter de lieux singuliers, telles les carrières qui forment aujourd’hui une couronne de parcs en hauteur et mettent en scène le relief excavé. Dans ce système, l’autoroute A3 qui traverse la butte d’Est en Ouest, est une fracture infranchissable qui exclut les riverains. Pourtant, par sa topographie et son implantation, elle offre l’opportunité d’inventer une architecture à même de valoriser ce territoire et son histoire. Compte tenu du développement des transports en commun et de la métropole, je pose l’hypothèse d’une transformation de l’autoroute en voie métropolitaine, plus lente, plus accessible, plus partagée. Le projet imagine une voie nouvelle, vecteur d’intégration, un lien. Une voie poreuse qui réintègre dans la ville les endroits aujourd’hui délaissés de la butte, créant un quelque part, un lieu nouveau, autre. Des volumes qui symbolisent le vécu du plateau transformé émergent des talus rendus accessibles par des rampes et des escaliers.

2022

T'as où les vaches? Une procession entre le village de Buix (JU) et ses vignes

A l’image de nombreux villages du plateau suisse, Buix a vu son modèle de sociabilité villageoise subir de profondes mutations au cours des dernières décennies, entrainées par la fermeture des lieux de rencontre tels que restaurants, épiceries et autres bureaux de poste. Ces lieux de mémoire collective étaient en lien avec des espaces publics, devenus aujourd’hui résiduels. De par sa topographie de village de vallée, Buix voit se succéder sans s’articuler 3 anciens lieux de rencontre entre le bourg et les vignes, à l’extérieur du village. Ce projet a pour ambition d’articuler et de requalifier ces 3 places pour proposer un nouveau parcours, du village jusqu’aux vignes, proposant ainsi de nouveaux lieux pour de nouvelles interactions. Ces 3 places sont chacune plus ou moins définies par les bâtiments divers et variés qui les entourent. Pour ramener une certaine cohérence et un lien entre ces différents bâtiments, le premier geste se fait au niveau du sol, qui se manifeste par la création d’un motif généré par les plans des bâtiments. A cela viennent s’ajouter des couverts, en lien chaque fois avec un programme qui dialogue avec la place en question et son histoire. Chaque année, la Fête de la Vigne se déroule sur un week-end au centre du village, se terminant par une procession qui va jusqu’aux vignes et qui tire parti de ces nouvelles installations.

2020