CP/M, sigle de Control Program/Monitor ou /Microcomputer, est un système d'exploitation créé en 1974 par Gary Kildall, fondateur de Digital Research. Il est utilisé notamment sur les Amstrad CPC et Amstrad PCW, Commodore 128, TRS-80, l'Osborne 1, BBC Micro, le ZX Spectrum. Il fut utilisé sur PC, notamment livré en standard avec les Amstrad PC-1512 en plus du MS-DOS et de GEM. Pour l'Apple II, Microsoft a créé en 1980 la carte d'extension Z-80 SoftCard qui permettait l'usage du système d'exploitation de Digital Research. CP/M est largement inspiré de TOPS-10 des systèmes PDP-10, alors utilisé par Kildall comme environnement de développement, et qui outre CP/M inspirera également les système OS-8 des PDP/8, RT11 des PDP/11, ainsi que les premières versions de MS-DOS. Les principales commandes telles que DIR ou TYPE, ou encore les extensions telles que .EXE ou .TXT, sont une illustration de la paternité commune de ces systèmes. La mémoire d'un ordinateur sous CP/M est divisée en quatre parties : Le BIOS (basic input output system for serial peripheral) : il gère les périphériques, disquettes, imprimantes moniteur, etc. Habituellement, le BIOS occupe la partie « haute » de la mémoire ; Le BDOS (basic disk operating system primitives) : il contient le système d'exploitation. Habituellement, le BDOS se trouve sous le BIOS ; Le CCP (console command processor) : cette partie du CP/M correspond à l'interface utilisateur. Habituellement, le CCP se trouve sous le BDOS ; Le TPA (transient program area) : cette partie de la mémoire débute à l'adresse hexadécimale 100. Elle est destinée aux programmes des utilisateurs. Ce système d'exploitation, enregistre les fichiers sur disquettes suivant une organisation logique spécifique (qui n'a pas été reprise par MS-DOS), et peut remplir les disquettes jusqu'à ce qu'elles soient complètement remplies. CP/M peut aussi gérer des disques durs (en réalité, comme le BIOS est « ouvert » et décrit clairement dans la documentation que Digital Research fournissait avec certains de ses logiciels, il est donc possible d'adapter tout système particulier CP/M à toute mémoire de masse disponible - et aux périphériques dont on dispose).

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