L'échelle Quigley est un système descriptif et visuel de classement phénotypique des organes génitaux, qui utilise sept classes de « entièrement masculinisés » à « entièrement féminisés ». Il a été proposé par le pédiatre endocrinologue Charmian A. Quigley et coll., en 1995. Elle a la même fonction que la classification de Prader, et elle est utilisée pour décrire les organes génitaux dans les cas de syndrome d'insensibilité aux androgènes, notamment le , le et le . Fichier:Quigley_scale_for_androgen_insensitivity_syndrome.jpg Les six premières classes de l'échelle se distinguent par le degré de . Quigley a décrit l'échelle comme un représentant de la « masculinisation importante » ou « déficiente ». Le grade 1 est indiqué lorsque les organes génitaux externes sont entièrement masculinisés, et correspondent à un syndrome d'insensibilité faible aux androgènes. Les grades 6 et 7 sont indiqués lorsque les organes génitaux externes sont entièrement féminisés, correspondant au syndrome d'insensibilité totale aux androgènes. Les grades de 2 à 5 quantifient le degré des organes génitaux, de moins en moins masculinisés. Les grades de 2 à 5 de l'échelle de Quigley quantifient le degré des organes génitaux, de plus en plus féminisés, qui correspondent au syndrome d'insensibilité partielle aux androgènes. Le grade 7 est indiscernable du grade 6 jusqu'à la puberté, et ils se différencient, par la suite, par la présence de caractères sexuels secondaires. Tandis que l'échelle a été définie comme un système de classement des organes génitaux féminisés ou sous-masculinisés, le concept selon lequel les organes génitaux atypiques sont nécessairement anormaux est contestée. Un sondage du Swiss National Advisory Centre for Biomedical Ethics, informe que les variations, par rapport aux normes sexuelles ne sont « pas rares » et ne sont ni nécessairement pathologiques, ni ne requièrent forcément un traitement médical.