Une réserve de chasse est une zone où, dans l'intérêt de la conservation générale du gibier et de la faune, la chasse est interdite en accord avec les autorités cynégétiques. Certaines de ces réserves visent la protection d'une espèce particulière (gazelle dans certaines « réserves de chasse royales » du Maroc, canard siffleur dans la réserve de chasse maritime de la baie du Mont-Saint-Michel (France), ou toute la faune d'une région (par exemple la réserve d'Hluhluwe-Umfolozi). Certaines réserves de chasse sont associées à un milieu particulier (ex : réserve de chasse du lac Sahaka à Madagascar, créée en 1969) pour protéger la faune typique du pourtour du lac contre sa surexploitation en viande de brousse. Le pendant « halieutique » de ce type de réserve est la « réserve de pêche ». En France, cette expression a autrefois (1798) pu désigner les anciens domaines de chasse royaux, réservés aux nobles et interdits au petit peuple. L'expression est aussi parfois utilisée de manière ambiguë pour décrire des zones, enclos de chasse (ou enclos cynégétiques) où des espèces-gibier sont au contraire mise à disposition de chasseurs locaux ou étrangers prêts à venir chasser là des espèces devenues rares ou qui sont plus difficiles à trouver dans la nature. Il peut ainsi donner lieu à une forme de tourisme cynégétique (par exemple avec dans les années 1960 en Somalie une « réserve de chasse » spécialement réservée aux touristes afin qu'ils puissent venir chasser certains ongulés. Il existe au Québec des aires au statut intermédiaire, dite réserves fauniques du Québec, où la chasse (à l'orignal par exemple) peut être pratiquée, sous certaines conditions. On connait quelques exemples anciens de zones soustraites à la chasse, dont en Pologne la forêt de Bialovèse où les derniers exemplaires du bison d'Europe ont pu être sauvé de l'extermination. Au de nombreux parcs nationaux sont devenus des aires protégées. Réserve de chasse et de faune sauvage Ce sont des endroits où les animaux peuvent se reproduire en toute quiétude.