thumb|upright=0.75|Plaque à reliefs, d'une fibule en bronze. Ivoire, . Sparte, sanctuaire d'Artemis Orthia. Époque orientalisante, 660 AEC. Représentation de « Maîtresses des oiseaux », cette déesse méditerranéenne est distincte de la Пότνια θηρῶν. Musée national archéologique d'Athènes (A15502). Dans la mythologie grecque, Potnia Therôn (en grec ancien ) désigne une divinité archaïque de la religion minoenne ou mycénienne. Ses origines remontent aux temps préhistoriques en Orient et ses caractéristiques ont été assimilées dans le polythéisme gréco-romain classique principalement par les déesses Artémis et Diane. Par ailleurs, aux AEC, on rencontre parfois la figure du Maître des animaux, présenté de manière semblable à la Maîtresse des animaux, frontalement et encadré par des animaux, des félins, par exemple en culture Syro-Hittite et aussi la main gauche sur la tête du félin qui semble collé à lui, dressé sur ses pattes arrières, comme sur l'ivoire de Delphes, identifié comme produit d'un atelier Phrygien, et peut-être comme élément du trône offert par le roi Midas au sanctuaire de Delphes. signifie « Maîtresse des fauves » ou « Maîtresse des animaux sauvages ». L'expression est attestée chez Homère et est, par la suite, souvent utilisée pour décrire les divinités féminines associés aux animaux sauvages. Le mot potnia, « maîtresse » ou « dame », est un mot mycénien utilisé par le grec classique, qui est aussi attesté en sanscrit patnī, en latin avec la racine *pot, que l'on retrouve dans le verbe *potis-sum > possum: je peux ou potis, maître de, capable de. Des tablettes écrites en linéaire B contiennent plusieurs occurrences du terme, notamment dans des tablettes retrouvées dans le palais de Nestor à Pylos, ou à Cnossos, sous la forme PO-TI-NI-JA, associée à un autre terme par exemple PO-TI-NI-JA I-QE-JA, Potnia Hikkweia, c'est-à-dire, la maîtresse des chevaux. Le mot grec ancien thêr, bête sauvage, est apparenté quant à lui au latin ferus, sauvage.