Les réseaux autonomes (en anglais autonomic networks) sont un type de réseau capable de s’auto-configurer et de délivrer un service basé sur les ressources de ses nœuds. Automatic Networking suit le concept de l’Autonomic computing, une initiative commencé par IBM en 2001. Son but est la création de réseaux en auto-gestion pour venir à bout de la complexité grandissante d’internet et d’autres réseaux et ainsi de permettre leur expansion future au-delà de leur taille actuelle. La complexité de la gestion d’internet qui augmente de plus en plus à cause de sa croissance est considéré par certains experts comme problème majeur qui limitera son utilisation dans le futur. En plus il faudra interconnecter les Smartphones qui sont de plus en plus populaires, les Assistants personnels, des équipements audio et vidéo en réseaux et des Consoles de jeux vidéo. L’informatique ubiquitaire n’ajoute pas que des caractéristiques, mais charge également l’infrastructure des réseaux existants avec de plus en plus de tâches qui tôt ou tard ne pourront plus être gérées uniquement par l’intervention humaine. Un autre aspect est le prix d’un contrôle manuel d’énormes quantités de dispositifs d’importance vitale des infrastructures de réseau courantes. Le système nerveux autonome (SNA) est la partie du système nerveux des formes de vie supérieures qui n'est pas consciemment contrôlé. Il régule les fonctions corporelles et l'activité d'organes spécifiques. Comme proposé par IBM, les systèmes de communication de l'avenir pourraient être conçus d'une manière similaire au système nerveux autonome. Comme le concept autonome dérive d'entités biologiques comme le système nerveux autonome de l'homme, chacune de ces zones peut être métaphoriquement liée à des aspects fonctionnels et structurels d'un être vivant. Dans le corps humain, le système autonome implémente et gère une variété de fonctions, notamment la respiration, la pression artérielle et la circulation, et la réponse émotive.