Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari, communément connu sous le nom de saint Nicolas, est né à Patare en Lycie vers 270 et mort à Myre en 343. Évêque de Myre en Lycie, il a probablement participé au premier concile de Nicée au cours duquel il combattit l'arianisme. Son culte est attesté depuis le en Orient et s'est répandu en Occident depuis l'Italie à partir du . Canonisé, il a été proclamé protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métiers ; c'est un personnage populaire de l'hagiographie chrétienne et il est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe, réputé, entre autres, pour ses nombreux miracles. La Saint-Nicolas est célébrée traditionnellement le 6 décembre, principalement dans plusieurs pays européens au Nord et à l'Est de la France (notamment la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Allemagne), le Nord-Est de la France (surtout en Lorraine et en Alsace) et en Suisse « où [Nicolas de Myre] distribue des cadeaux à tous les enfants sages ». Saint Nicolas est également fêté en Aquitaine, en Espagne et en Italie. vignette|Nicolas Lipenski, Nicolas de Myre (icône russe, dans l'église de Saint-Nicolas, à Novgorod, en Russie). Concernant la vie du personnage historique, il y a peu de faits documentés. Sa vie est relatée dans plusieurs vitae dont l'exactitude est douteuse aux yeux des historiens. Les rapports sur la vie de Nicolas proviennent notamment d'André de Crète (720), d'un moine Jean du monastère du Stoudion à Constantinople, et de compilations byzantines, notamment la Vita per Michaelem de Michel l'Archimandrite au . Sa légende est compilée au par Syméon Métaphraste et transcrite en latin par les hagiographes médiévaux (Speculum historiale de Vincent de Beauvais, Vie de saint Nicolas de Wace, La Légende dorée de Jacques de Voragine), qui amplifient ses prodiges. Selon les hagiographies, qui tendent à se confondre avec celles de son homonyme du Nicolas de Sion, Nicolas naît à Patare, en Lycie, aux alentours des années 270 au sein d'une riche famille chrétienne.