On appelle siège de Madrid ou défense de Madrid un ensemble de combats successifs ayant pour scène la province et la ville de Madrid au cours de la guerre civile espagnole, entre et mars 1939. Le coup d'État du ayant échoué à Madrid, la ville était tenue par des troupes diverses mais toutes fidèles à la République et qui luttèrent contre les forces nationalistes de Franco. La bataille de Madrid est le plus violent de ces épisodes militaires, et se déroula en novembre 1936. La ville assiégée tomba finalement aux mains des franquistes le . Siège de la caserne de la Montaña Le coup d'État du 18 juillet 1936 organisé par les troupes soulevées contre la Seconde République espagnole échoua à Madrid. À la radio, la représentante communiste Dolores Ibárruri lança pour la première fois son slogan ¡No pasarán! (« Ils ne passeront pas ! »), appelant à la résistance contre le coup d'État. Ce slogan devint le symbole de la résistance républicaine à Madrid et dans toute l'Espagne. Le gouvernement de Diego Martínez Barrio négocia avec le général rebelle Mola le , mais échoua. Le nouveau gouvernement de José Giral accepta le 20 juillet d'armer les syndicalistes de la CNT et de l'UGT, et leur distribua (quoique seulement soient en bon état). Au même moment, le général Fanjul, commandant de la garnison retranchée dans la caserne du , préparait une contre-attaque sur la ville. Mais ses furent repoussés dans leur caserne par la population hostile. Le 20 juillet, une foule de , composée de travailleurs et de gardes d'assaut (forces de police urbaine) s'emparèrent de la caserne en utilisant un canon de 75 mm. Toutes les tentatives nationalistes avaient donc échoué à Madrid. Les partisans du coup d'État durent se réfugier dans les ambassades étrangères. Les autres furent la plupart du temps tués. Le 23 août, 70 prisonniers de la furent tués après la nouvelle du massacre de à Badajoz. Campagne du Tage Après cet échec, les putchistes planifièrent une campagne rapide pour terminer la guerre par la prise de Madrid.