Eugène de Malbos, né le 21 août 1811, aux Vans, Ardèche, mort à Toulouse, Haute-Garonne, le 29 mai 1858, est un artiste français, surtout connu par ses dessins des Pyrénées, du Toulousain, tirés en lithographie par « Constantin à Toulouse », conservés en partie au musée Paul-Dupuy à Toulouse. Artiste pyrénéiste, ses autres œuvres, notamment sur le Vivarais, sont moins connues. Louis Aimé Eugène Bastide de Malbos naît dans l’hôtel particulier de la famille de sa mère ; il est le fils de Jules Bastide de Malbos (1782-1867), savant géologue, anobli par Louis XVIII et de Julie de Lahondès Lafigère, née protestante, en 1783. Il est baptisé le 22 août, son parrain est Jacques Lahondès de Lafigère son oncle, et sa marraine sa grand-mère Marguerite Aubert de La Mogère la veuve de Louis Bastide de Malbos qui périt dans la prison de Pont-Saint-Esprit, étranglé par les révolutionnaires pour sa participation aux camps de Jalès. L'enfance d'Eugène de Malbos se passe à Berrias en Ardèche. Le Vivarais et sa famille imprègnent son esprit. Julie de (Lahondès Lafigère) Malbos « inspire à ses fils le goût des arts, et leur donne l'exemple d'une admiration prompte à s'exalter devant les beautés de la nature », écrit le cardinal de Cabrières. Son père le géologue, décrit avec enthousiasme la nature dans ses œuvres scientifiques. Lors de ses promenades, il taille des bâtons en canne, sur lesquels il grave mille et un petits poèmes. Eugène fait des études secondaires au lycée de Tournon. Son grand oncle, Augustin Besqueut, ancien député de la Haute-Loire au corps législatif et maire du Puy le destine à l'École des Mines de Saint-Étienne. Mais il poursuit une licence en droit dès 1832 à faculté de droit de Toulouse, parce qu’il est accueilli à Caraman, en Lauragais, à l’est de Toulouse par sa tante Sylvestre de Pagès-Bannières épouse de César de Toutoulon. Il épouse le 30 janvier 1843, à Toulouse, Louise de Carayon Talpayrac, fille de Jean Jacques Philippe et de Thérèse Philippine Jeanne Adèle Cassaing.