La xénoglossie ou xénolalie désignerait la faculté de parler, ou d'écrire, dans une langue étrangère sans l’avoir apprise. Du grec ancien ξένος, xénos « étranger » et γλῶσσα, glôssa « langue », mot inventé en 1905 par le prix Nobel de médecine et physiologiste français Charles Richet. On retrouve la xénoglossie dans les domaines suivant : Christianisme Ce phénomène est mentionné dans Actes des Apôtres chapitre 2 à la Pentecôte, lorsque les premiers disciples de Jésus-Christ, se sont réunis au nombre de cent-vingt et des langues de feu se sont posées sur chacun d'eux, formalisant la venue de l'Esprit dans un épisode de communication inspirée qui permet aux disciples de s'exprimer dans d'autres langues que le galiléen et d'être compris par des étrangers. Plusieurs récits de capacités miraculeuses de certaines personnes à lire, écrire, parler ou comprendre une langue étrangère telles que mentionnées dans la Bible ont été relatées dans des récits chrétiens similaires au Moyen Âge. Des affirmations semblables ont également été faites par certains théologiens du pentecôtisme en 1901. Spiritisme La xénoglossie qualifie une médiumnité par laquelle les médiums parleraient ou écriraient en langues étrangères existantes ou ayant existé, mais ignorées d'eux-mêmes et parfois des assistants à la séance. On recense deux catégories de xénoglossie : Les cas obtenus par l'automatisme parlant et la médiumnité auditive. Les cas obtenus par l'écriture automatique ou psychographie. L'esprit désincarné agirait sur le médium, soit en lui « donnant » des phrases étrangères par transmission de pensée ou par clairaudience, soit il prendrait directement le contrôle moteur de la voix ou du bras du médium (pour ce qui est de l'écriture automatique/ mécanique) afin de s'exprimer dans une autre langue. Le violoniste Florizel Von Reuter, pratiquait régulièrement la xénoglossie assisté par sa mère, la médium Grace Von Reuter, à l'aide d'un instrument appelé « additor ».