vignette|250px|Coupole reposant sur quatre pendentifs. vignette|250px|Schéma de la conception géométrique d'une coupole sur pendentifs : les pendentifs sont quatre portions « triangulaires » d'une large voûte hémisphérique inférieure, celle-ci ayant été sectionnée par quatre arcs en plein cintre verticaux et par la base horizontale circulaire de la coupole supérieure. Le système repose ainsi sur quatre points aux coins d'un espace de plan carré dont la largeur peut être équivalente ou supérieure au diamètre de la coupole supérieure. Le pendentif en architecture désigne une section triangulaire d’une voûte hémisphérique laissée entre les pénétrations, dans cette voûte, de deux berceaux semi-cylindriques et de la base d'une coupole. Les pendentifs permettent de faire reposer une coupole circulaire sur quatre piliers autour d'un espace de plan carré. Il diffère de l'écoinçon qui est un triangle plan, et de la trompe qui est un arc associé à un cul-de-four. vignette|gauche|Pendentifs antiques romains, sculptés d'aigles impériales en relief, portant la petite coupole de l'arc de Septime Sévère à Leptis Magna (Libye), un arc de triomphe de type tétrapyle datant du . vignette|gauche|La coupole sur pendentifs de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, chef-d’œuvre de l'architecture byzantine du , est à la fois la plus ancienne grande coupole sur pendentifs connue et celle qui demeure la plus large du monde. Pour certains auteurs, le pendentif, technique subtile et complexe à réaliser, s'oppose à la trompe, plus simple et archaïque, pour élever ce cercle superposé au carré. Pour d'autres auteurs il s'agit de deux variantes du même objet puisqu'ils ont la même fonction, la trompe est une forme de pendentif, ou bien aussi encore le pendentif est une forme de trompe. En réalité, trompes et pendentifs sont techniquement très différents.