Jean Schalit est un journaliste, homme de presse et écrivain français né le à Boulogne-Billancourt et mort le à Lanrivain (Côtes-d'Armor). Jean Schalit est né dans une famille juive. Son père, Henri Schalit, grand éditorialiste du quotidien économique L'Information, dirigera après la guerre le magazine Sciences et voyages. Sa mère appartient à la famille des frères Offenstadt, éditeurs notamment, dans les années 1920-1930 de Bibi Fricotin, Fillette, Les Pieds nickelés, etc. L'oncle de Jean est le PDG de la « Société parisienne d’édition ». Jean Schalit commence à travailler dans le monde de la presse et de l'édition, en rénovant au début des années 1960 la revue Clarté, à laquelle participent notamment Serge July, Bernard Kouchner, Pierre Kahn, Michel-Antoine Burnier, et qui est l'organe de presse de l'Union des étudiants communistes (UEC) dont Schalit est l'un des dirigeants, au sein du Parti communiste français (PCF). En 1966, alors qu'il est l'un des animateurs du « Comité d'action contre la guerre au Vietnam », il est exclu du Parti communiste pour avoir participé à l'organisation du meeting « Six heures pour le Vietnam » avec d'autres opposants internes du PCF. En mai 1968, lorsque commencent les mobilisations, Jean Schalit, dès le début du mois (le 4 mai), propose à l'« état-major » étudiant (l'UNEF, la JCR, le Mouvement du 22 Mars) la création d'un journal. L'idée est acceptée. Schalit travaille avec des camarades exclus comme lui de l'UEC, et ensemble, ils fondent Action, journal militant dont le premier numéro sort le . Après la fin du mouvement, le journal disparait en . Jean Schalit travaille alors pour des agences de publicité, notamment chez l'éditeur Delpire et comme directeur de création pour l'agence de communication McCann-Erickson (en). Au début des années 1980, il est aux côtés de Jean-François Bizot pour repenser le magazine Actuel, dont il est ensuite le rédacteur en chef pendant trois ans. Dans les années qui suivent, il participe à plusieurs projets de presse qui n'aboutissent pas, Le Monde illustré, Le Grand Paris, Numéro 1.
Patrick Seletto, Alexis Vienny