Louis Jacques Filion

Louis Jacques Filion, né en à Trois-Rivières, est un pédagogue et un chercheur québécois en entrepreneuriat. À partir de théories en systèmes, il s’est intéressé à mieux comprendre la structure de pensée sous-jacente à la conception et à la mise en œuvre de systèmes d’activités innovants. Il a étudié des agents d’innovation, principalement des entrepreneurs, mais aussi des facilitateurs et des intrapreneurs. L J Filion a obtenu une Maîtrise ès arts (MA) en science politique (1974) de l’Université d’Ottawa, une Maîtrise en administration des affaires (MBA) (1976) d’HEC Montréal (Université de Montréal) et un doctorat (Ph.D.) (1988) en systèmes et entrepreneuriat sous la direction du professeur Peter Checkland à l’Université de Lancaster en Grande Bretagne. L J Filion grandit dans un contexte familial fortement impliqué dans des MPME (micro- petites, moyennes entreprises). Il varie ses expériences dans diverses fonctions de gestion (1968 -1980), principalement en gestion d’opération, ressources humaines et marketing dans divers secteurs: manufacturier (Reynolds Metals - Alcoa), services financiers et immobiliers (Fiducie Desjardins), consultation en gestion (Ernst & Young), édition (Sogides). Professeur en entrepreneuriat- PME à l’Université du Québec à Trois-Rivières - UQTR (1981 - 1993), de 1986 à 1989, il y devient directeur d’un des premiers programmes au Canada de maîtrise en gestion des entreprises de petites et moyennes dimensions (PMD). Professeur en entrepreneuriat et création d’entreprise à HEC Montréal (1993-2016), il y occupe le poste de titulaire de la Chaire d’entrepreneuriat Rogers-J.-A.- Bombardier à compter de 1995 jusqu’à sa retraite en 2016. L J Filion est un adepte de la recherche sur le terrain. À chaque année, des dizaines d’entrevues sont menées avec des entrepreneurs et autres agents d’innovation en vue de cartographier diverses perspectives d’architectures réflexives qui soutiennent et visent à faciliter l’activité innovante.

L'État dans la ville. Campus pour la fonction publique à Québec

Nous assistons à la fin de l’époque postmoderne telle que définie par Jean-François Lyotard. Les enjeux contemporains nécessitent que nous adhérions à de nouveaux grands récits collectifs. Il est temps de réattribuer aux structures gouvernementales la tâche culturelle de porter ces grands récits, comme véhicules de nos aspirations communes pour le futur. Dans ce contexte, ce projet s’intéresse à la présence physique de l’État dans la ville à travers le personnage du fonctionnaire, bouc émissaire de la société capitaliste et anti-héros par abnégation. Le gouvernement québécois, historiquement interventionniste, a subi une perte en importance culturelle qui s’est manifestée dans sa capitale par l’invisibilisation de ses espaces d’activité. Ce projet entend inverser cette tendance par l’aménagement d’un campus favorisant la concentration et la lisibilité de la présence étatique à Québec, dans un lieu appelé à devenir le second centre politique de la ville en tant qu’alter ego de la colline parlementaire originelle. Comme le sujet qu’elle représente, l’architecture proposée a comme principale fonction de matérialiser les contours de la vie publique. Des murs habités sont positionnés comme obstacles, perpendiculairement aux flux de la ville, à la manière d’épis de sédimentation. Ils délimitent et protègent une séquence de vides programmés parallèles, configurés comme les rangs caractéristiques du territoire québécois. Le système se distingue par la répétition d’éléments abstraits lui conférant la monumentalité anonyme propre à l’héroïsme du fonctionnaire.

2022

Rhodanie urbaine. Genève 2019-2020

Pascal Pierre Michon, Clément Cattin, Sara Sonia Formery Regazzoni

IMAGINER UN NOUVEAU QUARTIER FLUVIAL A l’heure d’une convergence inédite entre les objectifs de densification à l’intérieur du milieu bâti, de transition écologique et de maîtrise des risques en matière de zones inondables, s’ouvre une ère de réconciliation entre le fleuve et les territoires urbains qu’il traverse. Dans ce contexte, des sites peu valorisés jusqu’à aujourd’hui se révèlent particulièrement propices à la régénération urbaine et à la création de nouveaux quartiers durables. Au-delà des questions propres aux mesures techniques et paysagères liées à la protection contre les crues et à la mutation des activités industrielles, de multiples enjeux urbanistiques et architecturaux questionnent la démarche projectuelle à adopter pour le développement de ces nouveaux quartiers fluviaux. Localisé dans le quartier de la Jonction à Genève, le site retenu pour l’atelier RHODANIE URBAINE 2019-2020 abrite actuellement un dépôt des Transports publics genevois, dont l’emplacement est amené à être questionné dans les prochaines décennies. Secteur singulier de l’agglomération genevoise situé à la confluence du Rhône et de l’Arve, ce quartier constitue un espace particulièrement stratégique pour tisser de nouveaux liens entre la cité et son fleuve. Par une approche multi-scalaire - du projet urbain au détail constructif - l’atelier a permis de faire émerger une quinzaine de visions distinctes, qui mettent en évidence le fort potentiel d’évolution des lieux. Grâce à l’engagement des étudiants et à l’apport enrichissant de multiples intervenants, les résultats obtenus ont pu répondre à un double objectif. D’un point de vue urbanistique, la diversité des solutions proposées nourrit les réflexions sur le caractère spécifique des quartiers fluviaux en transition. D’un point de vue didactique, la démarche a favorisé l’émergence chez chaque étudiant d’un savoir structuré qui, en tant qu’ossature pour la pensée, permettra d’accueillir de multiples autres connaissances académiques et professionnelles.

2020

Surélévation: une opportunité urbaine et typologique. Projet de densification d’un îlot ouvert aux Eaux-Vives

Depuis plus de dix ans, la densification de la ville en surélevant le bâti existant est une stratégie adoptée par le canton de Genève pour pallier au manque de logements tout en réduisant leur impact sur le territoire. Concrétisée par des opérations ponctuelles et coûteuses dans des quartiers denses, sa réelle efficacité est aujourd’hui controversée. Ce projet, situé sur une parcelle entre les squares de Montchoisy et la récente gare des Eaux-Vives, s’oppose à la tendance actuelle ; il apporte d’une part une plus-value au quartier en créant des espaces extérieurs adaptés à ce contexte urbain en pleine mutation, et, d’autre part, une nouvelle mixité à l’aide d’un ensemble cohérent de logements issus du rehaussement de deux immeubles existants. Ces typologies innovantes et adaptées aux modes de vie actuels, sont composées d’appartements communautaires et d’appartements protégés pour seniors, une opportunité de densification par la surélévation non exploitée aujourd’hui. Grâce aux principes de mutualisation propres à ces habitats, les résidents actuels bénéficient aussi d’un espace de square semi-public protégé par deux pavillons d’activités au rez-de-chaussée ainsi que de locaux communs en toiture. Enfin, par sa volumétrie calme, la légèreté de sa façade bois et son respect de la trame existante, cet ensemble surélevé revalorise un patrimoine bâti de grande qualité.

2020

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L'État dans la ville. Campus pour la fonction publique à Québec

Rhodanie urbaine. Genève 2019-2020

Surélévation: une opportunité urbaine et typologique. Projet de densification d’un îlot ouvert aux Eaux-Vives

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Rhodanie urbaine. Genève 2019-2020

Surélévation: une opportunité urbaine et typologique. Projet de densification d’un îlot ouvert aux Eaux-Vives