vignette|Caboclo, tableau de Jean-Baptiste Debret, 1834. Personnes faisant une démonstration de tir à l'arc devant des étrangers pour provoquer leur admiration. Il est difficile de déterminer avec précision le début de l'histoire du tir à l'arc dans la mesure où les éléments susceptibles d'apporter des preuves directes étaient réalisés en matériaux périssables (bois, cordes et plumes). Les recherches archéologiques ont permis la découverte de fragments d'arcs et de flèches exceptionnellement conservés dans des tourbières datant de la fin du Paléolithique supérieur. Toutefois il existe de forte présomption de l'usage de l'arc dès les phases anciennes du Paléolithique supérieur. thumb|Pointe de flèche en bronze fichée dans une vertèbre humaine en cours de réossification, mise au jour à Saalfeld en Thuringe. thumb|Pointe de flèche ahrensbourgienne. Le site de Mannheim-Vogelstang (Allemagne) a livré un vestige interprété comme un fragment de petit arc datant de 14 680 ± 70 ans BP (soit un âge calibré de 17 737 ± 165 cal BP) : il s'agit d'un fragment de pin (Pinus sylvestris) découvert hors de tout contexte archéologique et présentant des caractéristiques correspondant à des traces de modification selon les chercheurs l'ayant étudié. Les plus anciennes preuves directes incontestées de l'utilisation de l'arc ont été mises au jour dans la tourbière de Stellmoor (arrondissement Hamburg-Wandsbek, région de Hambourg, Allemagne). Il s'agit de fragments d'arcs et de flèches mis au jour dans un campement de chasseurs de rennes ahrensbourgiens (Épipaléolithique), situé au bord d'un ancien lac glaciaire. Le site a été daté par le radiocarbone entre 12 680 à 11 590 ans BP. Le matériel lui-même a malheureusement été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Les flèches étaient faites de pin et étaient composées d'une hampe principal et d'une longue pré-hampe de (6-8 pouces) avec une pointe en quartz. Des flèches équipées de pointes datant du Mésolithique ont été trouvées en Angleterre, en Allemagne, au Danemark et en Suède.