Prostitution in France | EPFL Graph Search

Prostitution in France (the exchange of sexual acts for money) was legal until April 2016, but several surrounding activities were illegal, like operating a brothel, living off the avails (pimping), and paying for sex with someone under the age of 18 (the age of consent for sex is 15). On 6 April 2016, the French National Assembly voted to punish customers of prostitutes by a fine of €1,500. In the Napoleonic era, France became the model for the regulatory approach to prostitution. In the 20th century, however, a policy shift became apparent. Brothels became illegal in 1946, and France signed the Convention for the Suppression of the Traffic in Persons and of the Exploitation of the Prostitution of Others in 1960, thus becoming a major supporter of the international abolitionist movement for the eradication of prostitution (see Abolitionism in France). History of prostitution in France The history of prostitution in France is similar to that in other European countries, with alternating periods of tolerance and repression (Tolérance générale, répression occasionnelle), but is marked by the length of time during which the maisons (brothels) were tolerated. Prostitutes were not marginalized, but integrated into society where they had a role to play. In stories (which were often ribald), prostitutes would be complicit with other women in avenging men. The great Cathedral of Chartres had a window endowed by prostitutes (The Prodigal Son) in the same way as other windows were endowed by various other trade guilds (The Trade Windows). After the period of Roman rule, the Visigoth monarch Alaric II (485–507 AD) seems to be the first French ruler to prosecute prostitution. During the Middle Ages, the various authorities, civil or noble, oversaw prostitution as an institution. Regulation was largely at the municipal level, restricting activity on certain streets, travel, liaisons, required distinctive dress (gold belts, or ceinture dorée) and opening hours of the maisons (10–6, or 10–8 in Paris).

Cohabitation intergénérationnelle: logements protégés et école primaire

Gleb Kolesnikov

La tendance à concevoir des bâtiments qui visent à favoriser les interactions intergénérationnelles entre les usagers est une réalité de la production architecturale actuelle en Suisse. Toutefois, cette mixité reste pour le moment plutôt timide quant aux échanges et aux apports sociaux qui devraient en découler. En effet, nous voyons que l’on cherche majoritairement à rapprocher personnes âgées et étudiants ou personnes âgées et enfants en crèches. Mais ce type de cohabitation n’anime pas suffisamment le quotidien des seniors et ne permet pas les échanges qui leur seraient favorables. Le projet a pour objectif d’assumer pleinement une cohabitation intergénérationnelle quitte à regrouper, au sein d’un même ouvrage, des générations diamétralement opposées, à savoir des personnes du troisième âge (relativement autonomes mais nécessitant une assistance occasionnelle) et des écoliers de 6 à 12 ans. La parcelle investie par le projet jouxte l’EMS Villa-Beausite à Fribourg, imposante demeure construite en 1900. Le projet ménage des espaces extérieurs distincts pour les usagers du nouveau bâtiment, dont la toiture sert d’espace praticable pour les résidents de l’EMS existant. La conception du projet se fonde sur l’idée d’unité, au sens sociologique du terme, qui renforce le sentiment d’appartenance des utilisateurs tout en favorisant des interactions subtiles entre les enfants et les personnes âgées.

2022

De quoi la « ville inclusive » est-elle le nom ? Exploration d’un concept émergent à partir de discours scientifiques et opérationnels

Garance Clément

À partir des discours tenus lors d’une journée d’étude sur la « ville inclusive » mêlant chercheurs et acteurs opérationnels, cet article explore le sens d’une expression qui tend à se diffuser dans les milieux professionnels et scientifiques sans réel appui théorique. Le texte propose une analyse des processus de légitimation de ce terme et de la construction de son contenu référentiel. Les discours montrent que ce qui est présenté comme un concept est davantage un mot d’ordre de l’action, un outil de gestion et un moyen de rationaliser le projet urbain. Derrière son caractère consensuel, on peut aussi lire une tendance à invisibiliser les rapports de domination au sein de la ville et à proposer une vision de l’habiter centrée sur la rationalité économique et la satisfaction des désirs individuels. Cet article pointe enfin des questionnements sociologiques sur les rapports entre chercheurs et acteurs opérationnels dans un tel contexte. Les trajectoires et positions de chacun révèlent des rapports différents vis-à-vis de la réflexion et de l’action sur la ville.

2017

L'architecture incrementaliste au service du savoir-vivre

Caroline Dionne

Lucien Kroll se définit comme un « architecte urbaniste » motivé par les pratiques humaines et écologiques. Avec Simone Kroll, jardinière, coloriste et potière, l’atelier bruxellois Lucien Kroll explore depuis plus de cinquante ans les possibles qu’offre la cohabitation urbaine, dans une optique de partage où l’usager devient artisan de son propre habitat. Les processus qu’ils mettent en place façonnent, petit à petit et au fil du temps, des paysages à mille lieues de la « carte postale » : des espaces de vie hospitaliers, habités et habitables, au coeur desquels la culture peut trouver sa voix.

2013