Château de Petit-Bourg | EPFL Graph Search

The Château de Petit-Bourg is located in Évry-sur-Seine (Essonne). The first château known on the site of Petit-Bourg, on the Seine, overlooking the Forêt de Sénart, began in the 17th century for André Courtin, Canon of Cathédrale Notre-Dame de Paris and was completed about 1635 for Jean Galland. Around 1650, Monseigneur Louis Barber de La Rivière, Bishop of Langres, had gardens designed by François Mansart. Jules Hardouin-Mansart would have worked there about 1662. Near 1695, Françoise-Athénaïs, marquise de Montespan acquired the Château de Petit-Bourg. There, she realized important alteration work and charged André Le Nôtre with designing the gardens à la françaises, and staged in terraces. She took refuge there after her disgrace. With her death in 1707, her son Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin, inherited the château and remade the gardens. Between 1716 and 1722, he undertook to entirely rebuild with the architect Pierre Cailleteau dit Lassurance. The new Château de Petit-Bourg was a truly princely residence, the masterpiece of Lassurance. The best decorators of the time had worked there. One particularly noticed the cabinet in gallery of the appartement du roi (angle du pavillon du midi, à l'étage) and the grand salon, decorated by Louis-Claude Vassé with royal portraits and ducal emblems. Before the reconstruction of the château, the duc d'Antin received Louis XIV and, in 1717, the tsar Peter I in Petit-Bourg. After the reconstruction, Louis XV and the queen Maria Leszczyńska stayed there frequently. Mme de Pompadour saw it while living in Étiolles - before being raised by the royal favour, and dreamed of this splendid residence. After the death of the duc d'Antin, the château remained empty for several years. When acquired by Marie Jacomel in 1750, widow of Louis Chauvelin, président à mortier at the Parlement, it was entirely demolished and replaced by a new château built in 1756 in the neoclassical style by the architect Jean-Michel Chevotet. At the time of the Revolution, the château was the property of the duchess of Bourbon, Bathilde d'Orléans.

Ancré au Léman: la réappropriation des débarcadères comme révélateur identitaire

Depuis que la ligne du Tonkin a été réhabilitée, il est possible de faire le tour du Léman par le train. Ce geste a définitivement ancré la volonté d’unifier le bassin lémanique. Petit à petit, des éléments jusqu’alors insignifiants prennent sens à l’échelle du lac. Certains débarcadères, il y a peu saturés, ont fait l’objet de divers développements pour le transport lacustre. D’autres, autrefois desservis par bateaux, ont été soumis à diverses réhabilitations, offrant ainsi de nouveaux espaces publics aux habitants d’ici et d’ailleurs. Certains éléments sont semblables à ceux des débarcadères encore exploités dans d’autres villes lémaniques, tel un héritage du transport lacustre. « Tout y est différent mais tout est resté similaire » commente la doyenne du village en pointant du doigt le panneau où est indiqué le nom du débarcadère. Elle est assise sur un pilier d’amarrage aujourd’hui transformé en mobilier urbain et regarde de l’autre côté du lac. Depuis Meillerie, le phare du débarcadère de Vevey est visible. Sa lumière orange annonce une tempête prochaine. A 5 km, une même structure permet l’extension du débarcadère. Elle offre une liberté de configuration spatiale nécessaire à chacun des contextes spécifiques, permettant ainsi de protéger leur genius loci. Depuis Tourronde, les bateaux de la ligne N1 semblent complets. Les frontaliers rentrent chez eux. Ici aussi la vie s’active. Des échanges se font entre pêcheurs, baigneurs et promeneurs, qui investissent chacun cet objet urbain à leur façon, selon leurs besoins et leurs envies respectifs.

2023

L'architecture incrementaliste au service du savoir-vivre

Caroline Dionne

Lucien Kroll se définit comme un « architecte urbaniste » motivé par les pratiques humaines et écologiques. Avec Simone Kroll, jardinière, coloriste et potière, l’atelier bruxellois Lucien Kroll explore depuis plus de cinquante ans les possibles qu’offre la cohabitation urbaine, dans une optique de partage où l’usager devient artisan de son propre habitat. Les processus qu’ils mettent en place façonnent, petit à petit et au fil du temps, des paysages à mille lieues de la « carte postale » : des espaces de vie hospitaliers, habités et habitables, au coeur desquels la culture peut trouver sa voix.

2013