La prononciation de la langue espagnole est la prononciation de l’espagnol ou castillan. Cette page utilise l’alphabet phonétique international. Suivant les conventions internationales, entre barres obliques // sont indiqués les phonèmes et archiphonèmes (éléments phonologique), et entre crochets [] sont indiqués les phones (réalisations phonétiques). Les syllabes toniques sont précédées du symbole « ˈ », les accents secondaires sont notés « ˌ ». Le symbole « ː » placé derrière un phone indique un prolongement de celui-ci. Le système des occlusives de l'espagnol ne présente pas de difficulté particulière pour le lecteur francophone. Les phonèmes occlusifs /d t n/ présentent des variantes conditionnées alvéolaires [d t n] et dentales [d̪ t̪ n̪] (cette distinction n’a pas été considérée et seule les premières ont été notées ici). Comme en catalan et occitan occidental (languedocien et gascon), les occlusives sonores ([b d g]) présentent des variantes combinatoires fricatives (respectivement [β ð ɣ]), que l'on peut trouver lorsque ces consonnes ne sont pas à l'initiale ou derrière nasale (ou, dans le cas de [d], devant /l/). Néanmoins, cette tendance à la fricatisation peut varier selon les phones et les contextes (on tendra par exemple à maintenir l'occlusion dans une prononciation soignée), et n'existe pas si le locuteur marque une pause. Ces variantes ne sont pas indiquées dans le tableau ci-dessous (seul varie le trait de fermeture : occlusif > fricatif). L’andalou et les parlers non péninsulaires présentent des variantes significatives qui ne sont pas indiquées ci-dessous. Le groupe lr tend à se prononcer [r] par assimilation . el rey > [eˈrej]. Certains auteurs distinguent la notation des semi-consonnes et semi-voyelles (les diphtongues décroissantes sont notées avec des semi-voyelles ; seule la notation de semi-consonnes a été retenue ici). De même, la notion de diphtongue peut varier. Ci-dessous le terme de diphtongue fait référence au deux cas d'une glide précédée ou suivie d'une voyelle.