vignette|Nécroses foliaires qui se caractérisent par des zones sèches associées aux lésions et au blanchiment des tissus végétaux. En pathologie végétale, la réponse hypersensible (RH), est le mécanisme spécifique de réaction des plantes à l'attaque par un agent pathogène. Destinée à prévenir la propagation d'une infection locale, la réponse hypersensible se caractérise par la mort rapide de cellules voisines du point d'infection, par nécrose (réponse se caractérisant par des lésions ou taches nécrotiques) ou apoptose (lésions apoptotiques). Son rôle est de limiter la croissance et la propagation des agents pathogènes dans le reste de la plante. Ce mécanisme rappelle le système immunitaire inné chez les animaux et précède généralement une réponse systémique (généralisée à la plante entière) plus lente à se mettre en place, qui conduit finalement à la résistance systémique acquise (RSA). vignette|upright=2|Les plantes n'ont qu'un système immunitaire inné qui repose sur deux niveaux : le premier appelé PTI est une résistance non spécifique (résistance systémique acquise ou ) induite par les éliciteurs des pathogènes qui activent les PPR et implique une réponse basale qui limite la croissance du pathogène. Le second appelé ETI est une résistance spécifique qui se traduit par une réponse plus forte s'accompagnant le plus souvent d'une mort des cellules végétales par apoptose ou nécrose au niveau du site d'infection (la réponse hypersensible). La réponse hypersensible est déclenchée par la plante quand elle reconnaît un agent pathogène. L'identification d'un agent pathogène se produit généralement lorsque les produits d'un gène d'avirulence, sécrétés par un agent pathogène, se lient aux produits d'un gène (R) de résistance de la plante (relation gène pour gène), ou interagissent indirectement avec lui (l'interaction du pathogène avirulent avec la plante est incompatible puisque celui‐ci ne parvient pas à se développer dans les tissus autour de la lésion).

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Résistance des plantes aux maladies
vignette|upright=2|Les plantes n'ont qu'un système immunitaire inné qui repose sur deux niveaux : le premier appelé PTI est une résistance non spécifique induite par les éliciteurs des pathogènes et implique une réponse qui limite la croissance du pathogène. Le second appelé ETI est une résistance spécifique qui se traduit par une réponse plus forte s'accompagnant le plus souvent d'une mort des cellules végétales par apoptose ou nécrose au niveau du site d'infection (réponse hypersensible).
Relation gène pour gène
La relation gène pour gène exprime le lien étroit existant entre chaque gène de virulence d'un agent pathogène et le gène de résistance correspondant de la plante hôte. Ce concept a été découvert en 1946 par le phytopathologiste américain, , alors qu'il étudiait la rouille (Melampsora lini) du lin (Linum usitatissimum). Harold Henry Flor a été le premier scientifique à étudier simultanément la génétique de l'hôte et celle du parasite et à les intégrer dans un système génétique global.
Explosion oxydative
L'explosion oxydative, ou explosion respiratoire (respiratory burst en anglais), est la libération rapide de dérivés réactifs de l'oxygène, comme l'ion superoxyde et le peroxyde d'hydrogène , par différents types de cellules. Ce phénomène survient notamment lors de la phagocytose d'agents infectieux par des leucocytes tels que les granulocytes neutrophiles et les monocytes, mais on l'observe également dans les ovules de vertébrés après leur fécondation, ainsi que dans des cellules végétales à la suite d'un stress biotique ou abiotique (attaque par un agent pathogène, froid, sécheresse.
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