vignette|Plusieurs ouvrages de littérature lesbienne en français. La littérature lesbienne est un sous-genre de la littérature traitant des thèmes ou écrit d'un point de vue lesbien. Il comprend de la poésie, du théâtre, des romans et romans graphiques abordant des personnages lesbiens, et de la non-fiction sur les sujets d'intérêt lesbiens en général. Les œuvres de fiction qui se situent dans cette catégorie peuvent être de tout genre, tels que fiction historique, science-fiction, fantasy, horreur et romance, et existent à destination d'un public jeunesse, adolescent ou adulte. Si le périmètre exact de la littérature lesbienne est sujet de débat, notamment en fonction de l'identité des auteurs, la réception des récits ou les thèmes abordés, deux constantes demeurent : l'exclusion des représentations lesbiennes fétichisantes écrites par et pour les hommes, et le placement des écrits qui structurent la construction de l'identité lesbienne comme centraux. L'évolution de la littérature lesbienne suit celle de l'acceptation du lesbianisme en général : cachée, confidentielle, censurée au début du , les grands moments du mouvement LGBT et du féminisme en général et du lesbianisme en particulier s'accompagnent d'évolution des thèmes abordés. En particulier, le thème du lesbianisme comme damnation, où le récit se finit par la mort des héroïnes, s'effacent pour des histoires heureuses (romances, littérature pour enfants et jeunes adultes), tout en gardant un fort lien avec la politisation du milieu lesbien. Le périmètre de ce qui relève de la littérature lesbienne fait l'objet de débats : l'identité des autrices, les thématiques abordées, ainsi que le public, visé ou réel, sont les trois critères convoqués pour en définir les contours. Les chercheuses dÉcrire à l'encre violette - Littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours soulignent en 2022 qu'il n'y a pas que les autrices lesbiennes qui écrivent de la littérature lesbienne, mais que d'autres femmes, ouvertement bisexuelles et pansexuelles, mais aussi à l'orientation difficile à déterminer en raison de la pression sociale lesbophobe poussant des lesbiennes à contracter des mariages hétérosexuels.