La gestion des connaissances personnelles ( Personal knowledge management ou PKM) est l'ensemble des procédés qu'un individu met en œuvre pour rassembler, rechercher, classifier et partager la connaissance au quotidien, ainsi que la manière dont ces processus aident son travail. Ce concept est associé à l'idée selon laquelle le travailleur de la connaissance doit être acteur de son propre apprentissage. Enfin il s'agit d'une approche bottom-up de la gestion des connaissances, qui s'oppose à une pratique traditionnelle plus top-down. Le concept de gestion des connaissances personnelles (GCP) émerge des sciences de la gestion et répond en partie aux apories des concepts de gestion de la connaissance (GC) et gestion des informations personnelles (GIM). Il fait aussi appel à d’autres disciplines, dont la psychologie cognitiviste, la philosophie et les sciences de la communication. La logique sous-jacente de la gestion de la connaissance est que la mise en place de processus pour capter les connaissances produites par les travailleurs et leurs diffusions dans l’ensemble de l’organisation permet d’accroitre significativement sa productivité. Dans le même ordre d’idée, la GCP vise une plus grande efficacité individuelle chez chaque employé. Alors que les modèles initiaux de gestion des connaissances, basés sur un effet de levier de la connaissance, demeurent indifférents aux procès de production et de diffusion de la connaissance à l’échelle individuelles, un intérêt théorique se développe sur les stratégies développées par les travailleurs de la connaissance pour traiter l’information et la transformer en connaissances . Plusieurs modèles théoriques de la GCP sont développés pour définir son activité, les compétences, les outils et les technologies qui lui sont associées. La première définition de GCP est articulée par Frand et Hixon. Le concept apparaît en réponse à un flux d’informations toujours croissant et menaçant de noyer ses utilisateurs de par son inintelligibilité.