vignette|Le frottement des branches entre elles peut entraîner leur autodestruction en favorisant le développement du chancre nectrien. vignette|Le cycle de vie annuel du champignon Neonectria galligena entraîne sur un tronc de bouleau l'apparition de bourrelets de « cicatrisation » successifs et concentriques, générant un « chancre en cible », cette forme n'étant cependant pas toujours parfaite, ni toujours évidente au début du développement du chancre. Comme les cernes de croissance, chaque anneau représente une année de croissance de tissu calleux formé par l'arbre en réaction au champignon qui parvient à traverser cette barrière calleuse lorsque cet organisme reprend son développement au printemps. vignette|Chancre du noyer cendré dû à Ophiognomonia clavigignenti-juglandacearum. Très fréquemment, le centre du chancre renferme un chicot de branche ou un rejet vignette|Ce tronc de vieux hêtre commun montre un broussin (4), protubérance à ne pas confondre avec un chancre (5). vignette|Effet de Cryphonectria parasitica sur un châtaignier : « fructifications » de couleur rouge de ce champignon (pycnides et périthèces), dessiccation de l'écorce qui se fissure et se craquelle, la zone atteinte présentant comme une brûlure, d'où le nom de la maladie, la brûlure du châtaignier. En pathologie végétale et plus particulièrement en pathologie forestière, un chancre (du latin cancer, « ulcère, cancer », cette maladie des plantes appelée jadis prenant typiquement un aspect tumoral) est une lésion nécrosée du tissu ligneux externe d'une plante causée généralement par une attaque bactérienne (chancre bactérien) ou de champignons (chancre fongique). Ces parasites corticoles de faiblesse envahissent l'écorce et le cambium des plantes ligneuses vivantes (arbres, arbustes et arbrisseaux) pour, petit à petit, les détruire. Ces plantes réagissent en mettant en place des barrières mécaniques de compartimentation qui se traduisent par plusieurs aspects chancreux, le plus typique étant des boursouflures de tissus plus ou moins nécrosés et des processus réactionnels de « cicatrisation » qui font intervenir des bourrelets de recouvrement parfois successifs et concentriques.