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Conserver son autonomie le plus longtemps possible fait partie des plus importants souhaits des personnes âgées. Pouvoir rester dans son logement en est une première condition. Pouvoir se déplacer de manière autonome hors de son logement en est une autre, tout aussi essentielle mais encore peu abordée. En termes de mobilité, cela implique que lorsqu’on ne dispose pas d’une voiture, ou lorsqu’il faut y renoncer, l’accessibilité à pied (environnement proche) et en transport public (plus lointain) des services et lieux de sociabilité devient cruciale. Elle est tout à la fois vecteur de qualité de vie, d'autonomie, de sociabilité et d'intégration mais aussi de santé, par une mobilité active intégrée aux déplacements du quotidien. Pour autant que le contexte spatial et territorial s'y prête. Ces questions se posent aujourd’hui déjà en ville, où la part de population âgée de plus de 65 ans est et restera élevée. Elles vont aussi se poser avec de plus en plus d’acuité dans les territoires de périphérie, où l’on observe déjà un phénomène de vieillissement qui va s’accentuer sur les décennies à venir. Or ces territoires, qui se sont développés d’abord en fonction de la voiture, ne présentent pas les qualités de proximité et d’accessibilité des contextes urbains plus denses. L’étude a abordé cette problématique par une approche interdisciplinaire – associant des chercheurs des domaines de l‘urbanisme, des sciences sociales et de la santé –, en s’intéressant à la fois à l’analyse d’un territoire et au vécu des personnes âgées qui l’habitent. Elle s’inscrit à plus long terme dans une perspective de mise en œuvre, visant à dégager des pistes d’action permettant de soutenir la possibilité pour les personnes âgées de rester autonomes le plus longtemps possible, quel que soit leur territoire de vie, urbain ou plus périphérique.